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Le Vatican va envoyer un discours du pape dans l’espace

Un discours numérisé du pape François partira dans l’espace, lundi 12 juin, à bord d’une fusée Space X. Dans le passé, l’Homme a envoyé en orbite une multitude d’objets qui posent question.

Le discours numérisé du pape François, enregistré sur la place Saint Pierre à Rome (Italie), en pleine crise du Covid-19, va être envoyé dans l’espace. Embarqué dans un petit satellite, il devrait décoller lundi 12 juin de Californie (États-Unis), à bord d’une fusée Space X. Il sera mis en orbite à 525 km de la Terre. « C’est essentiellement, me semble-t-il, de la communication à l’attention des humains, qui pour des raisons diverses et variées ne cessent de se faire la guerre depuis toujours. L’espace a un rôle pacifique », analyse Gilles Dawidowicz, vice-président de la société astronomique de France.

Deux balles de golf envoyées sur la Lune

Depuis le début de la conquête spatiale, l’Homme a envoyé une multitude d’objets dans l’espace : deux balles de golf sur la Lune ou une œuvre d’art en orbite autour de Mars. Un disque envoyé à destination d’éventuels extraterrestres donnait également la position de la Terre. Plus commercial, la voiture Tesla d’Elon Musk, partie il y a cinq ans, évolue désormais entre la Terre et Mars. Certaines entreprises envoient même des objets à bord des fusées pour les revendre ensuite sur Terre. Les Nations unies appellent à renforcer ce droit.

Qui est vraiment le pape François ?

Premier Pape Jésuite

Le premier Pape américain est le jésuite argentin Jorge Mario Bergoglio, 86 ans, archevêque de Buenos Aires. C’est une figure de premier plan pour tout le continent et un pasteur simple et très aimé dans son diocèse, qu’il a visité en long et en large, aussi en métro et en autobus, au cours des quinze ans de son ministère épiscopal. « Mes gens sont pauvres et je suis un des leurs », a-t-il dit à plusieurs reprises pour expliquer son choix d’habiter dans un appartement et de préparer lui-même ses repas. Il a toujours recommandé à ses prêtres la miséricorde, le courage apostolique et d’ouvrir les portes à tous. Le pire qui puisse arriver dans l’Église, a-t-il expliqué à plusieurs occasions, « est ce que de Lubac appelle la mondanité spirituelle », qui signifie « se mettre soi-même au centre ». Et quand il cite la justice sociale, il invite d’abord à reprendre en main le catéchisme, à redécouvrir les dix commandements et les béatitudes. Son projet est simple: si l’on suit le Christ, l’on comprend que « piétiner la dignité d’une personne est un péché grave ».

Sa vie en Argentine

Il né dans la capitale argentine le 17 décembre 1936, fils d’émigrants piémontais: son père Mario est comptable, employé des chemins de fer, tandis que sa mère, Regina Sivori, s’occupe de la maison et de l’éducation de ses cinq enfants.

Diplômé comme technicien en chimie, il choisit ensuite la voie du sacerdoce en entrant au séminaire diocésain de Villa Devoto. Le 11 mars 1958, il passe au noviciat de la Compagnie de Jésus. Il complète ses études de lettres au Chili et en 1963, revient en Argentine et obtient une maîtrise en philosophie au collège Saint-Joseph à San Miguel. Entre 1964 et 1965 il est professeur de littérature et psychologie au collège de l’Immaculée de Santa Fé et, en 1966, il enseigne les mêmes matières au collège du Sauveur à Buenos Aires. De 1967 à 1970 il étudie la théologie et obtient une maîtrise toujours au collège Saint-Joseph.

Ordination

Il a été ordonné prêtre le 13 décembre 1969 par l’archevêque Ramón José Castellano. Il poursuit sa préparation entre 1970 et 1971 à Alcalà de Henares, en Espagne, et le 22 avril 1973 il émet sa profession perpétuelle chez les jésuites. À nouveau en Argentine, il est maître des novices à Villa Barilari à San Miguel, professeur à la faculté de théologie, consulteur de la province de la Compagnie de Jésus ainsi que recteur du Collège.

Le 31 juillet 1973, il est nommé provincial des jésuites d’Argentine, charge qu’il occupera pendant six ans. Il reprend ensuite son travail dans le domaine universitaire et, entre 1980 et 1986, il est à nouveau recteur du collège Saint-Joseph, et curé encore à San Miguel. En mars 1986, il se rend en Allemagne pour terminer sa thèse de doctorat; ses supérieurs l’envoient ensuite au collège du Sauveur à Buenos Aires puis à l’église de la Compagnie dans la ville de Cordoba, comme directeur spirituel et confesseur.

C’est le cardinal Antonio Quarracino qui le veut comme son proche collaborateur à Buenos Aires. Ainsi, le 20 mai 1992, Jean-Paul II le nomme évêque titulaire d’Auca et auxiliaire de Buenos Aires. Le 27 juin, il reçoit dans la cathédrale l’ordination épiscopale précisément des mains du cardinal. Il choisit comme devise Miserando atque eligendo et insère dans son blason le christogramme IHS, symbole de la Compagnie de Jésus.

Première interview

Il accorde son premier entretien en tant qu’évêque à un petit journal paroissial, « Estrellita de Belém ». Il est immédiatement nommé vicaire épiscopal de la zone Flores et, le 21 décembre 1993, il reçoit également la charge de vicaire général de l’archidiocèse. Ce n’est donc pas une surprise lorsque, le 3 juin 1997, il est promu archevêque coadjuteur de Buenos Aires. Moins de neuf mois plus tard, à la mort du cardinal Quarracino, il lui succède, le 28 février 1998, comme archevêque, primat d’Argentine et ordinaire pour les fidèles de rite oriental résidant dans le pays et dépourvus d’ordinaire de leur propre rite.

Trois ans plus tard, lors du Consistoire du 21 février 2001, Jean-Paul II le crée cardinal, lui assignant le titre de saint Roberto Bellarmino. Il invite les fidèles à ne pas se rendre à Rome pour fêter son cardinalat et à destiner aux pauvres l’argent du voyage. Grand chancelier de l’Université catholique argentine, il est l’auteur des livres Meditaciones para religiosos (1982), Reflexiones sobre la vida apostólica (1986) et Reflexiones de esperanza (1992).

En octobre 2001, il est nommé rapporteur général adjoint à la xe assemblée générale ordinaire du synode des évêques, consacrée au ministère épiscopal. Une tâche qui lui est confiée au dernier moment en remplacement du cardinal Edward Michael Egan, archevêque de New York, contraint de rester dans son pays en raison des attaques terroristes du 11 septembre. Lors du synode, il souligne en particulier la « mission prophétique de l’évêque », son identité de « prophète de justice », son devoir de « prêcher sans cesse » la doctrine sociale de l’Église, mais également d’« exprimer un jugement authentique en matière de foi et de morale ».

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