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Le poids d’E.T. dans une campagne pour les présidentielles

En France, la nouvelle pourrait faire sourire mais elle est prise très au sérieux par les américains. Hillary Clinton, candidate démocrate aux présidentielles 2016, a annoncé au quotidien local américain Conway Daily Sun faire toute la lumière sur les Ovnis et surtout sur la Zone 51. Un argument qui n’en a pas l’air mais qui représente un certain poids dans sa candidature car l’argument est de taille.

Un sujet qui intéresse les américains

77% des américains seraient convaincus que les extraterrestres sont déjà venus sur notre planète. Même Hillary Clinton « pense que ça a pu être le cas. Mais nous ne sommes certains de rien. Je compte aller au bout de cette histoire-là ». Pas étonnant à ce que les américains soient donc particulièrement intéressés par la Zone 51. Il faut dire que le pays a fait tellement de mystères autour de ce site que les doutes se sont forcément intensifiés. Le gouvernement dit-il la vérité ? En tout cas, Hillary Clinton promet, si elle est élue présidente, d’envoyer un groupe de travail dans la Zone en question afin de découvrir ce qu’il s’y passe exactement. Rappelons que son directeur de campagne, John Podesta, a déjà demandé plusieurs fois la déclassification de tous les documents portant sur les Ovnis afin que le « peuple américain connaisse enfin la vérité ». Le 15 août 2013, un document confidentiel de 400 pages rédigé par deux historiens de la CIA en 1992 a déjà été déclassifié. A l’époque, on y apprend alors que la base servirait à tester des avions et en particulier le Lockheed U-2, un avion espion. Les Ovnis aperçus par certains habitants et pilotes trouvent alors une explication rationnelle. Dans les années 50, les avions commerciaux volent à une hauteur comprise entre 3 000 et 6 000 mètres. Seulement voilà, le Lockheed U-2 peut, lui, voler à plus de 20 000 mètres. Le rapport dévoilé explique ainsi que l’altitude élevée permet aux rayons du soleil de se refléter sur les ailes argentées de l’appareil, ce qui « apparaissait pour le pilote commercial, 12 000 mètres plus bas, comme un objet enflammé ». Tout le monde sait cependant que toute la lumière n’a pas été faite sur les Ovnis. Aucune trace dans ce rapport de l’affaire Roswell par exemple…

L’affaire Roswell

En juillet 1947, quelque chose s’écrase au sol près de Roswell au Nouveau-Mexique. Le gouvernement américain donne sa version : il s’agirait d’un ballon-sonde ultra-secret (Mogul) dont la mission était d’espionner les expériences nucléaires militaires soviétiques. Cette explication ne semble toutefois pas convaincre les américains. Brian Cronk, professeur en psychologie à l’université du Missouri, explique que « le gouvernement s’est tu, les esprits se sont emballés et, au fil du temps, les Américains ont bâti de nombreuses théories fondées sur l’idée de conspiration ». En 1996, plus de 70% des Américains étaient convaincus que Washington ne lui disait pas la vérité. Un constat qui n’est pas étonnant quand on étudie d’un peu plus près la suite des évènements. Après l’écrasement de l’Ovni, le commandant de la base de Roswell, le colonel William Blanchard, demande au porte-parole du Roswell Army Air Field (RAAF), le lieutenant Walter Haut, de faire un communiqué de presse dans lequel il expliquera qu’un disque volant écrasé près d’un ranch a été récupéré. Un jour plus tard, la version change, transformant le disque volant en ballon-sonde, suite à l’intervention du brigadier général Ramey de la base de Fort Worth. En 1978, le lieutenant-colonel à la retraite Jesse Marcel, premier arrivé sur les lieux du crash, déclare à Stanton Friedman lors d’une interview que les débris trouvés sur place étaient très certainement d’origine extraterrestre. Il précise également que ceux qui ont été présentés aux journalistes lors d’une conférence de presse n’étaient pas ceux qu’ils avaient vus sur place. Diverses thèses conspirationnistes se sont créées. Le gouvernement américain aurait caché au peuple la découverte d’un vaisseau spatial.

Des éléments troublants

L’idée n’est pas si farfelue. L’histoire nous a déjà montré qu’une grande variation existe entre des faits réellement passés et la version proposée par le gouvernement. Certaines théories laissent penser que des extra-terrestres ont été retrouvés dans l’appareil dont un encore vivant après le crash. Un témoignage mérite qu’on y donne toute son attention : celui de Matilda O’Donnell MacElroy, infirmière dans l’US Army Air Force affectée au 509ème Escadron de Bombardiers, sur la Base Militaire Aérienne de Roswell. Elle raconte dans des Lettres qu’elle aurait été l’interlocutrice privilégiée de l’extra-terrestre. Sachant qu’elle allait mourir peu de temps après, elle a contacté un éditeur pour publier son livre « Alien Interview ». Elle y explique notamment le déroulement de ses conversations avec l’être vivant qui se présente comme une femme appelée Airl. Les échanges auraient été de toute évidence difficiles, l’alien ne disposant pas de « bouche » et communiquant par télépathie. Les « IS-BE », nom supposé dénommer les terriens, et les extraterrestres n’auraient donc pas le même moyen de communication. Selon les théories, le gouvernement aurait récupéré les corps des aliens pour des autopsies et des études approfondies. Ce n’est bien sûr pas ce que dit la version officielle…

Peu de gens savent aujourd’hui ce qui se déroule exactement sur cette zone. Une seule certitude : il s’y passe des choses confidentielles. Rien ne pourrait sinon justifier le niveau extrême de sécurité établi sur place. L’annonce d’Hillary Clinton pourrait-elle vraiment jouer sur les élections ? Possible. Car la curiosité des Hommes est grande et la satisfaire est une tentation forte.

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