LE LIBERALISME ET LA FONCTION PUBLIQUE
Pourquoi vouloir opposer sans cesse le théoricien, le penseur et le défenseur du libéralisme à l’action publique ? Un libéral ne serait-il qu’un égoïste foncièrement irrécupérable, juste bon à maximiser aveuglément son intérêt personnel ? La volonté de propager une vision si caricaturale procède toujours d’une intention malveillante orchestrée par ceux qui prétendent avoir le monopole du souci du bien commun et de l’intérêt général. Jacques Rueff fut un grand penseur français du libéralisme et il voua pourtant toute sa vie au service public, justement parce qu’il avait la « rage de l’intérêt général ». Il n’y a pas là de paradoxe. Et comme il nous faudrait aujourd’hui de tels hommes ou de telles femmes alors que la situation actuelle du pays – après 30 ans de collectivisme larvé et de démagogie rampante – est sans doute pire que celle de 1958.
D’apres JLC