Le kaki, un fruit haut en couleurs
Le kaki est le fruit du plaqueminier faisant partie de la grande famille des bois durs comme l’ébène. Il est le seul arbre de cette famille à produire un fruit comestible. Le kaki est le fruit national du Japon. Il est également cultivé en Chine, en Israël, en Corée ainsi qu’aux États-Unis. Il y a des centaines de variétés différentes de kaki mais on peut les classer en deux grandes catégories soient le kaki d’Asie et le kaki américain, une plus jeune espèce. Ces fruits sont disponibles en automne, soit de septembre à décembre environ. Les kakis demeurent accrochés à l’arbre même après la chute des feuilles.
Les deux variétés d’Asie les plus populaires sont le hachiya et le fuyu qui ont la grosseur d’une tomate. Le hachiya possède une chair sucrée et tendre ainsi qu’une pelure mince et lisse de couleur orangée. Il doit être consommé lorsqu’il est très mûr et très mou sinon il n’est pas comestible. Quant à lui, le fuyu peut être consommée lorsqu’il est encore ferme. Ce fruit renferme des graines brunes non comestibles à retirer avant de le consommer.
Le fruit peut peser plus de 500 grammes. Il est d’une teinte orangée, avec une peau translucide à maturité. Il peut contenir jusqu’à huit graines et il reste accroché à l’arbre après la chute des feuilles. Il contient différents pigments, carotènes, lycopènes et xanthines en abondance, et c’est l’un des fruits les plus riches en provitamine A.
Le kaki est un fruit climactérique dont la maturation peut être contrôlée après la cueillette, mais il est préférable de le cueillir à complète maturité, presque blet. Le kaki, laissé à l’air ambiant, poursuivra son mûrissement naturellement. On peut le mettre dans un sac de papier pour accélérer sa maturation, ou le mettre en compagnie de pommes dans une caisse en plastique non ajourée recouverte d’un papier. Une fois mûr, il est possible de le mettre au réfrigérateur où il se conservera quelques jours. Il supporte bien la congélation.
Lorsqu’ils sont mûrs, ce sont des fruits très fragiles, qui pourrissent facilement, et qui sont difficiles à transporter. Il faut donc choisir soigneusement ce fruit à l’étalage. Malgré tout, la moitié de la production japonaise est faite à partir de cultivars astringents.