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Le « compost humain », un nouveau mode de sépulture

Le compost humain pourrait bientôt être légalisé dans l’état de Washington. Une loi autorisant ce procédé a été votée par l’organe législatif et il ne manque plus que la signature du gouverneur démocrate Jay Inslee pour que le texte entre en vigueur.

 

 

La pandémie de Covid-19 a causé du chagrin à des millions de personnes dans le monde qui ont perdu des êtres chers. Cela nous a aussi sans aucun doute rappelé à tous que la vie est finie.

Cela a à son tour conduit de plus en plus de personnes à réfléchir de manière créative à ce qu’elles veulent faire de leur corps ou de leurs cendres après leur mort.

Pour les personnes qui souhaitent que leurs restes restent sur terre, l’entreprise Recompose, basée à Seattle, a développé une technologie de « compostage humain » qui transforme les cadavres en terre.

 

Le corps repose dans un cylindre en acier scellé, avec des copeaux de bois, de la paille et des boutures d’une légumineuse appelée luzerne. Recompose contrôle ensuite les niveaux de dioxyde de carbone, d’azote, d’oxygène, de chaleur et d’humidité dans le tube, pour permettre aux microbes et aux bactéries de se développer.

 

Après 30 jours, le processus de compostage est terminé et trois pieds cubes (85 litres) de terre sont retirés du cylindre pour être ensuite séchés et aérés pendant quelques semaines. Recompose suggère que le sol fini est ensuite épandu dans une forêt de conservation de l’État de Washington dont il aide à s’occuper, mais il peut également être collecté par des proches, ou une combinaison des deux.

 

La société de Floride Eternal Reefs affirme que l’intérêt pour son service plutôt inhabituel a augmenté à la suite de la pandémie.

Hélène Samson

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