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L’affaire sans affaire dans une suite d’affaires : Sarkozy ne peut toujours pas se tirer d’affaires.

Nicolas Sarkozy aurait bien honoré son rendez-vous avec la justice ce lundi, mais il devra encore faire preuve d’un peu de patience.

A cause du renvoi de son procès pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite « des écoutes » l’affaire connue sous le nom de « Paul Bismuth ».

Les juges soupçonnent notamment l’ancien président de la République d’avoir tenté d’obtenir auprès d’un magistrat des informations secrètes sur une autre affaire le concernant.

Les éléments à charge sont pourtant faibles et controversés : des écoutes téléphoniques entre Paul Bismuth  (Nicolas Sarkozy donc) et son avocat Thierry Herzog en mai 2013.

 

L’écoute des téléphones de l’ancien président et de son avocat ont été mises en place dans le cadre des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. C’est via ces écoutes qu’une tentative de corruption a été signalée.

Les deux hommes pensent faire intervenir un magistrat de la Cour de Cassation dans l’affaire Bettencourt, avant d’y renoncer. Dans le même temps, l’avocat, au cours de la conversation, évoque la volonté de ce magistrat de briguer une nomination à Monaco.

Le coup de pouce n’interviendra finalement jamais. Mais selon l’accusation, la simple intention (donc discussion) suffirait à condamner Nicolas Sarkozy.

 

 

Dans cette affaire, les deux autres hommes jugés sont donc Thierry Herzog et Gilbert Azibert.

 

En attendant l’expertise médicale sur l’état de santé de Gilbert Azibert, on est encore loin d’être fixé.

Sahara Cohen

 

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