production cinématographique : un levier de croissance pour l’emploi en Ile-de-France
Poursuite de la croissance des emplois permanents : + 3,7% Reprise de la croissance des emplois intermittents : + 3%
L’étude présentée ce vendredi 17 avril a été menée conjointement par la Commission du Film d’Ile-de-France et le Groupe Audiens. Un vivier d’emplois permanents et intermittents toujours en croissance En 2013, la croissance de la production cinématographique se poursuit et génère de nouveaux emplois permanents, alors que reprend la croissance des emplois intermittents. L’Ile-de-France est particulièrement marquée par une nette croissance des emplois permanents, de + 3,7 % avec 19 459 emplois, cela malgré la baisse des investissements dans la production cinématographique française (- 6,5 %). L’emploi intermittent repart à la hausse avec une croissance de +3 % et plus de 115 000 emplois, après une baisse sensible en 2012.
Depuis 2007 la tendance pour les emplois intermittents est à la stabilisation du niveau élevé déjà atteint, avec cependant des effets de cycle de production, que ne connaissent pas les emplois permanents. Dans les autres régions, l’emploi permanent comme l’emploi intermittent restent en croissance mais à un niveau très faible de l’ordre de 1%.
La production de films télévisés : un secteur en nette progression en Ile-deFrance
C’est dans le secteur de la production de films pour la télévision que les effectifs permanents progressent le plus nettement avec près de 500 nouveaux emplois en Ile-de-France et un peu moins de 50 dans les autres régions, soulignant la concentration géographique de l’évolution en cours. Le secteur de la post production ne participe cependant pas de l’évolution constatée, avec une seconde année de recul tant des emplois permanents que des emplois intermittents, en Île-de-France comme dans les autres régions pour les emplois permanents.
L’Ile-de-France, terre d’accueil de la production internationale
Cette nouvelle année de croissance est essentiellement due à la production internationale. Elle profite principalement à la Région Ile-de-France qui bénéficie de décors accessibles, universellement connus et puissamment attractifs comme Le Louvre et Versailles ainsi que de l’impact du crédit d’impôt international, qui malgré sa faible compétitivité par rapport à des dispositifs concurrents en Europe, conforte des décisions artistiques.
2013 est l’année de nombreux tournages internationaux majeurs (« My Old Lady » d’Israël Horowitz ; « Three Days to Kill » avec Kevin Costner, le film japonais « All around Appraiser Q : the Eyes of Mona Lisa »…) et de la montée en puissance du studio Illumination Mac Guff, qui fabrique les films d’animation du studio Universal et qui est, tous secteurs d’activité et toutes entreprises confondus, le premier créateur d’emplois en Ile-de-France.
Perspectives 2014 : la croissance au rendez-vous
Tout indique qu’en 2014, malgré une chute massive des investissements dans le cinéma français, supérieure à 20 %, et une baisse de près de 10 % dans l’audiovisuel, la croissance des emplois devrait être à nouveau au rendez-vous grâce au développement de la production internationale, des productions asiatiques aux grands studios hollywoodiens.
Depuis 2001, la Région Ile-de-France a mis en place une politique sur le cinéma et l’audiovisuel qu’elle a construite pas à pas en intervenant à toutes les étapes de la construction des films de l’écriture du scénario jusqu’à l’aide à la réalisation en passant par la production. Le pari qu’elle a fait est gagnant pour accompagner la mutation du cinéma et de l’audiovisuel. Les résultats de cette étude montrent que même dans un contexte économique difficile, le cinéma et l’audiovisuel reste un secteur clé plein d’avenir.
Le champ de l’étude Le champ de l’étude ne comprend que les entreprises participant et contribuant à l’activité de production audiovisuelle et cinématographique (production, prestation). Ont été exclues les activités de diffusion audiovisuelle, de distribution et d’exploitation cinématographique ainsi que tous les services à la production (restauration, construction de décors, aménagement de plateaux, préparation de tournages extérieurs, services exceptionnels, etc.….) qui ne sont pas cotisantes au Groupe Audiens.