LA « MARQUE FRANCE », UNE MARQUE « MADE IN CONTRIBUABLES »
Les contribuables vont payer le lancement d’une nouvelle marque : la « Marque France ». Voilà la nouvelle lubie d’Arnaud Montebourg. Entouré par Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur, par Sylvia Pinel, ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme et par Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l’innovation et à l’économique numérique, l’inénarrable ministre du redressement productif a donc lancé le 30 janvier la « Marque France ».
Une marque définie par une commission qu’Arnaud Montebourg a présentée. Philippe Lentschener, PDG du groupe MacCann et ancien président de Satchi & Satchi du groupe Publicis, en sera le président. Cela tombe bien puisque son ancienne société, Publicis, est aussi en charge de la communication du Président de la République François Hollande, autant rester entre amis. Figurent aussi dans la commission Clara Gaymard, présidente de General Electric France et Vice-présidente de GE International chargée des gouvernements et des villes, Robert Zarader, président d’Equancy & Co et enfin d’Agnès b., styliste.
C’est Nicole Bricq qui, au cours de cette conférence de presse, a le mieux décrit les attentes concernant la « Marque France » : « La Marque France doit être un outil fédérateur au service de la compétitivité de nos entreprises ». Et de poursuivre : « un des premiers objectifs que je me permets d’assigner à cette mission s’adresse à nous : il faut nous rendre fiers d’être français, elle doit nous aider à dépasser la crise de confiance que connait notre pays. » Analyse intéressante, mais un peu courte : s’il suffisait d’une marque pour redonner confiance aux entrepreneurs d’un pays, cela se saurait. Mais la ministre pense que cette marque permettra de combattre deux problèmes français : le scepticisme des citoyens et une certaine image de la France qui est considérée comme un musée.
En effet, le gouvernement a conscience que les français sont sceptiques envers leur pays. Nicole Bricq s’en alarme en rappelant que « la France est un grand pays, par sa diplomatie, par son appareil de défense, par sa place déterminante en Europe, ses grandes entreprises qui sont présentes dans le monde entier, mais elle ne le sait pas. Et les français figurent au rang peu enviable de numéro un pour le scepticisme. » Pour elle, la « Marque France » va tout résoudre et éclairer les français qui, selon son analyse, ne connaissent pas leur pays, ni les grandes entreprises tels que Chanel, Vuitton, EADS, etc.
Ensuite, Nicole Bricq s’insurge contre l’idée que la France est un musée et elle partage une anecdote significative : « Rentrant de Chine la semaine dernière, je regarde le petit film diffusé dans les avions de notre compagnie nationale à usage vraisemblablement du public chinois sur ce qui les attendaient en France, je résume à peine : la France, dans ce message, ce sont les fromages, les Champs-Elysées, le Châteaux de la Loire et des amoureux, bref un musée où l’on s’aime. » Mais comme chacun sait, on ne peut pas vivre d’amour et d’eau fraîche et un musée expose des choses mortes. Là aussi, la « Marque France », selon elle, va redonner de la vie à la France.
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Aurélien Sallé
Une idée pour la marque France : TITAN ! Ils vont refaire le coup de france.fr, 6 milliosn d’euros pour un espèce d’annuaire qui ne sert à rien. La France, dans le monde, c’est le tourisme et le dernier pays collectiviste occidental.
la seule marque qui ait du sens est http://www.rendezvousenfrance.com...