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La campagne…Mais au fait, c’est où la campagne?

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La mission parlementaire Agenda Rural de 2019 s’est traduite par un plan d’action gouvernemental en faveur des territoires ruraux. Une des actions exprimait le souhait que l’Insee propose « une nouvelle définition des espaces ruraux ». Cette définition devait être davantage à même de rendre compte de la diversité de ces territoires, depuis ceux qui se développent autour des villes jusqu’aux plus isolés. Avec ce mandat, l’Insee a mené une large concertation avec les acteurs concernés (représentants d’administrations, chercheurs, etc.).



La France définit désormais l’espace rural comme l’ensemble des communes « peu denses » ou « très peu denses ». La nouvelle grille de densité classe les communes en quatre niveaux, en s’appuyant sur le nombre d’habitants et leur concentration dans l’espace : c’est désormais l’importance des zones agglomérées au sein des communes qui permet de les caractériser, et non plus la densité communale habituelle (le nombre d’habitants au km²). Prenons l’exemple de la commune d’Arles dans les Bouches-du-Rhône, très étendue mais dont la population n’occupe qu’une petite fraction de l’espace : la densité moyenne y est de 67 habitants au km², bien inférieure à la moyenne française de 104 habitants au km². Cependant, la population, très concentrée sur une partie du territoire de la commune, forme une véritable zone agglomérée de près de 50 000 habitants. Si bien qu’elle est naturellement considérée comme urbaine au sens de la grille de densité.

Ainsi, près de 22 millions de personnes vivent dans une commune rurale en France en 2017. Cette nouvelle définition du rural et de l’urbain, en cohérence avec les orientations retenues au niveau européen, permet de situer la France relativement aux autres pays d’Europe : avec un tiers de sa population vivant dans une commune rurale, la France occupe une position médiane. Toutefois, parmi les pays d’Europe de l’ouest avec une population équivalente (comme l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne ou encore le Royaume-uni), la France fait partie des pays les plus ruraux.

LA CAMPAGNE À CÔTÉ DE BORDEAUX

Rive gauche ou rive droite ? Car chaque côté de la Garonne a son lot spécifique de bonnes surprises ! Située en lisière du Médoc et de ses vignes, à mi-chemin entre Bordeaux et les plages de l’océan, Eysines vous offre la douceur d’une vie de village au cœur d’un environnement préservé. Accessible en moins de 30 mn de tram à partir du centre de Bordeaux, la commune réserve de plus un marché immobilier compétitif, en moyenne 20 % moins cher qu’en centre-ville. Aux alentours, le charme verdoyant de Saint-Médard-en-Jalles, Taillan-Médoc ou encore de Saint-Aubin de Médoc attire lui aussi de plus en en plus de Bordelais. Toujours rive gauche et dans la même gamme de prix, Cestas, située au sud-ouest de Bordeaux aux portes des Landes de Gascogne, est à seulement 15 km du centre-ville.

La rive droite quant à elle permet de bénéficier de belles occasions pour s’installer à la campagne près de Bordeaux. Situées en bord de Garonne, les communes de Saint-Louis-de-Montferrand ou encore d’Ambarès-et-Lagrave et ses environs ont le vent en poupe du fait du cadre de vie privilégié qui entoure ses lotissements neufs et ses maisons anciennes.

LA CAMPAGNE PROCHE DE STRASBOURG

Si Strasbourg est une des villes les plus attractives de France, s’en éloigner permet de concilier douceur de vivre à l’alsacienne et verdure, à un prix au m2 souvent plus abordable.

Au sud-ouest de la capitale alsacienne, les villes moyennes telles que Barr, Saverne, Obernai ou Molsheim sont déjà prisées depuis de nombreuses années. Mais les petits villages alentour commencent eux aussi à être bien connus des Strasbourgeois en quête de quiétude. Par exemple Epfig ou Bourgheim, petits bourgs dynamiques offrant tous les équipements collectifs nécessaires et entourés de vignes, situés à moins d’une demi-heure de Strasbourg via l’A35.

Au nord de Strasbourg, vers Haguenau, les maisons et les appartements se négocient quant à eux avec une décote d’environ 30 % par rapport au marché immobilier de Strasbourg… prestations qualitatives comprises (jardin, terrasse, piscine…) ! La présence proche de la forêt d’Haguenau, le 6e espace vert de France, les taxes locales inférieures à la moyenne départementale et les 32 allers-retours TER Haguenau-Strasbourg (30 min) participent aussi au succès résidentiel de ce territoire campagnard.

Plus proches de Strasbourg, et faisant partie de l’Eurométropole, la ville de Mundolsheim, ou celle d’Oberhausbergen avec ses cours d’eau et ses collines, accueillent elles aussi de nouveaux programmes neufs recherchés : la nature peut donc se trouver à quelques stations de tram de la cathédrale Notre-Dame !

LA CAMPAGNE À CÔTÉ DE LYON

Parmi les principaux atouts de la métropole lyonnaise : sa multimodalité poussée, qui en fait la capitale française de la mobilité. Une caractéristique qui facilite les projets de déménagement en périphérie des personnes travaillant quotidiennement en cœur de ville.

Le réseau de TER permet par exemple de rejoindre rapidement de nombreux villages ruraux de l’Ain voisin, dont Miribel et son grand parc protégé en 10 mn, ou encore les plaines rurales de Mionnay ou de Saint-André-de Corcy en moins de 30 mn. Tout aussi étendu, le réseau de bus du département met les paysages bucoliques de l’est lyonnais (Craponne, Thurins ou encore, un peu plus loin, St Symphorien-sur-Coise) aux portes de Lyon.

Plus au nord, les coteaux paisibles du Beaujolais, à quelques encablures de Villefranche-sur-Saône, sont eux aussi accessibles en 30 minutes de train comme de voiture, à partir de la métropole.

Appartements spacieux, maisons de ville de charme, ou villas indépendantes avec jardin y sont accessibles, dans le neuf comme dans l’ancien, à des prix moyens au m2 de 20 à 50 % moins chers qu’au sein de l’agglomération lyonnaise.

LA CAMPAGNE À PROXIMITÉ DE MARSEILLE

Ne pas subir la pollution et le bruit tout en restant à proximité de la vie économique et culturelle de la cité phocéenne : tel est le pari gagné des heureux habitants des quartiers Sainte-Marthe, Mazargues, L’Estaque ou encore les Goudes.

Mais la tension du marché immobilier dans ces quartiers-villages (parmi les plus chers de Marseille) implique souvent de devoir s’éloigner un peu de la ville pour trouver le calme et la nature, à un prix abordable. Un projet qui peut mener aux portes de Marseille, par exemple dans la commune de Septèmes-les-Vallons dont l’art de vivre et la campagne sont accessibles à un prix compétitif.

Plus loin, au pied du massif de l’Étoile, à une trentaine de minutes en voiture, les villages de Mimet, Saint-Savournin ou encore Cadolive attirent aussi les résidents en quête d’espace et de qualité de vie, en leur offrant de plus de nombreuses infrastructures.

À l’est, Aubagne, représente une bonne alternative pour se mettre au vert à proximité de la ville et poser ses valises au calme, avec vue sur les collines provençales, à seulement 15 à 25 minutes de Marseille via l’autoroute A50, le TER ou le bus !

LA CAMPAGNE À QUELQUES PAS DE PARIS

Le déploiement du Grand Paris Express donne d’ores et déjà un nouvel horizon aux habitants d’Île-de-France, qui pourront plus facilement envisager de partir habiter au calme en lisière de ville, sans contraintes de mobilité.

Un souhait auquel répondent déjà des villes très bien desservies comme Clamart, Rueil-Malmaison ou encore Saint-Germain-en-Laye ; toutes situées à l’orée de forêts domaniales, elles réussissent le pari de ne pas dissocier nature et dynamisme. Une équation qui séduit bon nombre de familles en quête de meilleure qualité de vie.

Un peu plus loin, au sud-est de la capitale, les communes de Montgeron, Crosne, Yerres ou encore Brunoy, qui jouxtent la forêt de Sénart, offrent elles aussi de nombreux atouts résidentiels. Jouissant d’un cadre de vie champêtre, elles sont accessibles en moins de 30 mn en voiture ou en RER depuis Paris.

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