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ean-Christophe Lagarde a été numéro deux du Nouveau Centre en devenant président exécutif du nouveau parti centriste lors du congrès de Nîmes du17 mai 2008. Fonction qu'il quittera en même temps que le parti, en 2012

JEAN CHRISTOPHE LAGARDE: « le centre n’est pas le milieu, la moyenne, la synthèse mais un autre chemin, une alternative pour notre pays »

 

Cannabis

Il s’est prononcé en faveur de la légalisation du cannabis, estimant que cela poserait certes « des problèmes de santé publique, qui se posent de toute façon même avec la prohibition » mais que « les gains en termes de sécurité publique seraient considérables, car on pourrait ainsi éviter que se constituent à tous niveaux les mafias de la drogue ».

Islam

En 2004, il a voté contre la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques, dénonçant à la veille des régionales une manipulation électoraliste qui n’avait pas de réel objet, puisque les cas problématiques se comptaient sur les doigts d’une main.

Il reconnait avoir caché la construction d’une mosquée à Drancy, avant les élections municipales de 2008, pour éviter que cela ne crée des tensions[réf. à confirmer]. Le journal en ligne islamophobe Riposte laïque l’accuse d’avoir ainsi porté atteinte aux principes de la loi de séparation des Églises et de l’État de 190518. En 2008, Jean-Christophe Lagarde revient sur cette décision dans son livre Les Hypocrisies Françaises (éditions du Cherche Midi) dans lequel il argumente sur la nécessité pour l’État de trouver la place de l’Islam en France, afin d’éviter que cette religion ne soit une arme aux mains d’États étrangers, et dénonce ce qu’il appelle « les blocages et les illogismes de la société française ».

Mariage des couples de même sexe

En 2013, Jean-Christophe est l’un des députés de l’UDI à voter le projet de loi sur le mariage homosexuel.

Gratuité de la restauration scolaire En 2007, alors qu’il instaure la gratuité de la restauration scolaire dans la communauté de communes Le Bourget-Drancy en Seine Saint-Denis, il dépose dans le même temps en proposition de loi pour généraliser la mesure dans toute la France. Cette action s’inscrit dans un débat vieux de plusieurs années sur la gratuité de la restauration scolaire, un débat devenu secondaire au regard des réalités budgétaires des collectivités territoriales2

Pour le référendum sur le TCE de mai 2005, Jean Christophe Lagarde est l’un des rares députés UDF, (avec Jean Lassalle), qui prône un « non » au traité établissant une Constitution pour l’Europe en dénonçant la fin de la volonté fédéraliste européenne, jugeant ce texte trop timoré et faisant la part trop belle aux partisans d’une Europe seulement économique et interdisant la création d’une Europe politique. Les Drancéens donnent une nette majorité (73 %) au « non ». À l’automne 2005, il a une analyse différente des émeutes des banlieues et dénonce la ghettoïsation d’une partie des Français et ses conséquences. Son analyse, très différente de celle du Ministre de l’Intérieur de l’époque (Nicolas Sarkozy ), lui vaut les foudres de l’UMP, Éric Raoult disant de lui qu’il est un « Sarkozy de l’UDF dans le 9-3 », et Roger Karoutchi, patron de l’UMP d’Île-de-France déclarant « C’est un sectaire qui est en train de mal tourner ». Le 1er décembre 2006, il devient le plus jeune vice-président de l’Assemblée nationale.

Porte-parole de François Bayrou lors de la campagne présidentielle de 2007, il affirme ses divergences avec celui-ci lorsqu’il esquisse un rapprochement avecSégolène Royal. Après le premier tour de l’élection présidentielle, il prend ses distances avec lui et se présente en candidat libre, après avoir refusé d’appeler à voter pour Nicolas Sarkozy. Lors des élections législatives de 2007, Jean-Christophe Lagarde se représente sans étiquette (ses documents de campagne feront mention des deux communes de sa circonscription Bobigny et Drancy en guise de tendance politique) pour un second mandat tout en étant investi sans l’avoir demandé par l’UDF/Mouvement démocrate[réf. nécessaire]. Il est réélu au second tour le 17 juin avec 59,87 % des voix.

Deux jours après son élection, il annonce son adhésion au groupe Nouveau Centre, groupe composé d’anciens parlementaires UDF qui avaient soutenu Nicolas Sarkozy entre les deux tours des présidentielles6,7. Pourtant, le 14 février 2008, il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l’« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l’hebdomadaire Marianne8.

Jean-Christophe Lagarde a été numéro deux du Nouveau Centre en devenant président exécutif du nouveau parti centriste lors du congrès de Nîmes du17 mai 2008. Fonction qu’il quittera en même temps que le parti, en 2012.

Suite au refus de la loi rétroactive à l’Assemblée nationale, et sur proposition de Jean-Christophe Lagarde, le Nouveau Centre fait alliance avec le Fetia Api(Financement : 870 000 d’euros pour le Nouveau Centre et 30 000 euros pour le Fetia Api). Le Fetia Api (« Nouvelle étoile ») est un parti politique de la Polynésie française, proche de l’UDF puis du Nouveau Centre qui le soutient (afin notamment de pouvoir bénéficier du financement public des partis politiques, plus aisé pour les partis qui se présentent outre-mer)9.

En 2008, lors des élections municipales, Jean-Christophe Lagarde remporte à nouveau dès le premier tour la ville de Drancy avec 69,5 % des voix et emporte 42 sièges des 49 qui composent le conseil municipal10.

Membre du groupe d’études sur le problème du Tibet de l’Assemblée nationale11. Il est élu vice-président de l’Assemblée nationale le 16 novembre 2010, en remplacement de Maurice Leroy, nommé ministre de la Ville dans le gouvernement Fillon III, jusqu’à la fin de la mandature en juin 2012. Il est vice-président du groupe d’amitié France-Qatar à l’Assemblée nationale de 2007 à 201212.

Le 24 janvier 2012, alors qu’il s’était déjà montré hostile à la candidature du Président de son parti Hervé Morin, il annonce son soutien à Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de la même année en cosignant une tribune dans Le Figaro avec d’autres parlementaires du Nouveau Centre et les ministres Maurice Leroy et François Sauvadet.

Candidat aux élections législatives de juin 2012 dans la cinquième circonscription de la Seine Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget), il est réélu le 17 juin 2012 pour un troisième mandat par 56,73 % des suffrages exprimés. Il est élu le 20 juin 2012 porte-parole du nouveau groupe centriste UDI présidé par Jean-Louis Borlooà l’Assemblée nationale.

Le 10 juillet 2012, afin de débloquer la construction d’un parti centriste à partir du groupe UDI, Jean-Christophe Lagarde annonce la création d’un nouveau parti de centre-droit, baptisé Force européenne démocrate13. Il participe alors à la mise en place du parti, l’Union des démocrates et indépendants.

Le 31 janvier 2014, il annonce qu’il brigue un troisième mandat à la mairie de Drancy. Il est réélu avec 75,06 % des suffrages exprimés, lors du premier tour du 23 mars 2014.

Le 29 juin 2014, il annonce dans Le Journal du dimanche sa candidature à la présidence de l’UDI, rejoignant une course qui oppose déjà Jean-Christophe Fromentin, Yves Jégo (avec Chantal Jouanno) et Hervé Morin. Il déclare que « le centre n’est pas le milieu, la moyenne, la synthèse mais un autre chemin, une alternative pour notre pays » et entend « conquérir le pouvoir » en portant un « Centre conquérant »

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