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Gaspar Noé: L’affiche qui fait scandale

 

Gaspar Noé voit le jour du 27 décembre 1963 à Buenos Aires en Argentine auprès de son père Luis Felipe Noé, peintre très ludique et de sa mère, assistante sociale politisée2.

Après avoir passé son enfance entre Buenos Aires et New York, il s’envole avec ses parents à l’âge de douze ans vers la France et réside à Paris. Il suit à l’âge de dix-sept ans des études de philosophie et de cinéma à l’École nationale supérieure Louis-Lumière d’où il sort diplômé deux ans plus tard. Il décide ensuite de continuer ses études en faculté de Philosophie à Tolbiac plutôt que de travailler sur le champ

En 1985, il devient l’assistant du réalisateur argentin Fernando Ezequiel Solanas sur son film Tangos, l’exil de Gardel avant d’écrire et de réaliser son premier court métrage de dix-huit minutes qui a pour titre Tintarella di luna. Il y interprète un rôle avec son père et en plein tournage il rencontre Lucile Hadzihalilovic qui deviendra par la suite sa monteuse.

En 1987, il aide Lucile Hadzihalilovic en étant responsable cadreur pour son premier court-métrage La première mort de Nono et, plus tard dans la même année, tourne un second court-métrage de six minutes Pulpe amère. En 1988 il retrouve Fernando E. Solanas pour qui il est à nouveau assistant réalisateur sur son film Le Sud.

Deux années se sont écoulées, il fonde avec Lucile hadzihalilovic leur propre société de production Les Cinémas de la Zone qui ne produira que leurs propres films dont le moyen métrage de quarante minutes Carne, tourné dans la même année avec l’acteur Philippe Nahon. Carne raconte l’histoire d’un boucher élevant seul sa fille handicapée mentale. Ce film lui a valu lors du trentième Sélection de la Semaine de la critique au Festival de Cannes un Grand prix de la semaine de la critique et la Mention du Prix de la jeunesse.

« Nous avons découvert que nous partagions une envie de faire des films atypiques et nous avons décidé de créer ensemble notre propre société Les Cinémas de la Zone pour financer nos projets. Au-delà de tous les inconvénients majeurs de l’auto-production, nous jouissons ainsi d’une plus grande liberté de création. Nous réalisons nos films comme nous le souhaitons sans nous soucier s’ils se vendront ou pas. Quitte à en payer les conséquences dans notre vie quotidienne. »

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