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En France, quel avenir pour les puces sous la peau?

@Shutterstock

Les chiens et les chats sont déjà équipés d’implants sous-cutanés permettant leur identification électronique. Alors pourquoi pas nous ?

Une puce électronique qui sert de clé, de billet de train, de carte bancaire… En Suède, ils sont déjà plus de 4000 à s’en être fait greffer une.

Peut-on imaginer pareille scène en France? Vous prenez le train. Sans aucun billet, ni dans vos poches, ni sur votre smartphone. Pourtant, vous êtes en règle. Au moment du contrôle, vous tendez la main. Un scanner s’approche de votre peau, entre le pouce et l’index. Un coup d’œil à l’écran: «bon voyage».

La SNCF suédoise l’accepte déjà

Dans les rues de Stockholm, la capitale suédoise, se balader revient à croiser une petite armée de cyborgs dont on n’a même pas connaissance. Per Soderstrom, un entrepreneur de 66 ans, fait partie de ces milliers de Suédois avec une puce implantée dans la main. « C’est sous ma peau, entre le pouce et l’index, précise-t-il. On ne peut pas la voir, mais on peut la sentir de l’extérieur. » L’implant, à peine plus gros qu’un grain de riz, lui permet aujourd’hui d’accéder à son bureau, d’allumer la photocopieuse ou de commander une boisson, avec la même technologie qu’une carte bancaire sans contact.. Un chiffre en constante évolution qui fait du royaume le leader du monde en matière d’hommes ou femmes « amélioré(e)s». On les surnomme les «Björn Ciborgs», en hommage à l’icône blonde au bandeau Fila qui remporta son dernier Roland-Garros l’année de naissance de Roger Federer. Pourquoi en Suède et pas ailleurs ?

Il y a même des entreprises qui proposent à leurs salariés de remplacer leur badge d’accès par une puce électronique. En Suède, mais aussi en Belgique ou aux Etats-Unis. La dernière en date, une entreprise basée dans le Wisconsin, Three square market, spécialisée dans les distributeurs automatiques.

Problèmes sanitaires et éthiques

Le patron de cette PME a proposé à ses salariés un badge d’accès un peu particulier. Même principe: petite piqûre et on se retrouve avec un implant qui permet de déverrouiller les portes auxquelles le salarié est censé avoir accès, les salles de réunion, badger pour la photocopieuse, déverrouiller son ordinateur… Plus besoin de mots de passe.

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