Darmanin évoque un risque d’attentat venu de l’étranger
Le ministre de l’Intérieur a évoqué, samedi, sur France 2, une résurgence de la « menace projetée », qu’il a attribuée à la moindre présence des forces occidentales en Afghanistan, au Levant et en Afrique.
Il fait part de son « inquiétude ». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait état, samedi 9 septembre, d’une résurgence en France du risque d’attentat conçu à l’étranger. Une telle menace « se reconstitue parce que les Américains, les Français, sont moins présents au Sahel, au Levant et en Afghanistan », a-t-il affirmé, dans l’émission « Quelle Epoque » sur France 2. « Ce qui se passe en Afghanistan, ce qui se passe au Levant, ce qui se passe en Afrique, reconstitue de l’argent, des moyens pour faire une menace projetée », c’est-à-dire un projet d’attentat conçu à l’étranger et mis en œuvre par des équipes envoyées en France, comme le 13 novembre 2015.
« On pensait pendant très longtemps que cela ne pouvait plus arriver », a souligné le ministre, assurant que la France « se prémunit » contre le risque d’un nouveau Bataclan. Néanmoins, selon lui, la principale menace terroriste est endogène, venant d’une personne radicalisée en France passant seule à l’acte. « On déjoue un attentat tous les deux mois en France », a-t-il dit, évoquant une menace terroriste « très forte ». Enfin, la dernière menace est celle venant de « l’ultradroite », avec « les suprémacistes et les accélérationnistes », qui seraient « quelques dizaines » à être surveillés de très près.
Néanmoins, selon lui, la principale menace terroriste est endogène, c’est-à-dire venant d’une personne radicalisée passant seule à l’acte. « C’est très difficile. On déjoue un attentat tous les deux mois en France », a-t-il dit, en relevant que « 5 800 personnes étaient fichées au ministère de l’Intérieur dont (les autorités) pensent qu’elles peuvent passer à l’acte ».
Enfin la dernière menace est celle venant de « l’ultradroite », avec « les suprémacistes et les accélérationnistes », a complété le ministre. Selon lui, ils seraient « quelques dizaines ».