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Coupure de gaz russe : ça va trembler ?

La Russie sera-t-elle tentée de clouer le bec de gaz aux Européens pour leur faire payer leur soutien à l’Ukraine, quitte à se priver de cette manne qui lui a rapporté 20 milliards d’euros ? Voilà déjà des semaines que Nord Stream 1, le plus gros gazoduc alimentant l’Ouest, réduit ses livraisons de 60 %. Sous prétexte de maintenance, la Russie ferme les vannes de Nord Stream 1, le plus gros gazoduc alimentant l’Europe de l’Ouest. À Berlin, Paris ou Vienne, on doute d’une simple coupure temporaire.

Car rien ne dit que dans le contexte particulier de la guerre en Ukraine, les importations reprendront ensuite. Une baisse des approvisionnements qui a poussé le ministre de l’Economie français, Bruno Le Maire, en déplacement dimanche à Aix-en-Provence, à se préparer « au scénario du pire ». Comprendre : une « coupure totale du gaz russe (est) aujourd’hui l’option la plus probable. »

Dans les faits, depuis le 15 juin, la France ne reçoit plus de gaz russe, Paris ayant refusé de payer Gazprom en roubles, condition fixée par Moscou pour maintenir ses exportations. On l’aura compris, la tendance n’est pas à un retour en arrière dans les prochaines semaines, voire les prochains mois. Avec quelles conséquences dans l’Hexagone ?

Les ménages français se préparent

 De grandes restrictions pourraient donc avoir lieu. Outre-rhin, un plan d’économie a déjà été adopté : fini le chauffage au-dessus de 20 °C l’hiver prochain, par exemple. « En France, les premières restrictions devraient concerner les bâtiments publics, afin de donner l’exemple. En second lieu, l’industrie serait touchée. Les entreprises consommant le plus d’énergie pourraient être obligées de reporter leur production. Enfin, c’est aux particuliers et aux ménages qu’on imposerait des restrictions 

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