Coopération spatiale entre la France et les États-Unis Réunion bilatérale entre le CNES et la NASA
Ancien physicien de l’Université de Berne en Suisse, Thomas Zurbuchen a été nommé à ce poste en septembre 2016. Spécialiste des phénomènes solaires et héliosphèriques, il a été impliqué dans plusieurs missions scientifiques de la NASA – Ulysses, Messenger, ACE – ainsi que sur d’autres engins spatiaux. En plus des activités inhérentes à son poste, il apporte à la NASA sa grande expérience en recherche scientifique et en ingénierie. Thomas Zurbuchen était jusqu’alors professeur de sciences spatiales et d’ingénierie aérospatiale à l’Université de Michigan à Ann Arbor et il est l’auteur de plus de 200 articles publiés dans des revues spécialisées.
La France et les États-Unis capitalisent aujourd’hui sur plus de 50 années d’une collaboration fructueuse dans les domaines scientifiques et techniques et particulièrement dans le secteur spatial. Depuis l’accord intergouvernemental de 2007, plus de 40 accords de coopération ont été signés ou renouvelés entre le CNES et la NASA, partenaire historique et premier partenaire du CNES. Au-delà de cette première prise de contact, la visite de Thomas Zurbuchen a été l’occasion de faire un tour d’horizon sur la coopération spatiale franco-américaine, plus particulièrement sur les projets majeurs qui couvrent toutes les thématiques scientifiques du CNES : exploration planétaire (MSL-Curiosity, InSight, Mars2020-Supercam), sciences de la Terre (Jason, CALIPSO, SWOT), astronomie (James Webb Space Telescope), héliophysique (Solar Probe Plus).
À l’issue de ces deux journées, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Je me réjouis de nos échanges particulièrement fructueux avec Thomas Zurbuchen. Les défis proches qui nous attendent, à la fois humains et techniques, seront de véritables occasions de consolider nos relations avec nos partenaires historiques de la NASA. Le CNES explore de nouveaux concepts : approches disruptives, technologies low-cost ou encore Big Data et naturellement, conforte son expérience à celle de la NASA, pour le plus grand bénéfice de nos deux organismes.