« CONTRIBUABLES, ILS NE PRENNENT PAS QUE VOTRE ARGENT. ILS PRENNENT VOTRE IDENTITE ET VOTRE AME » G.Levy
« Les civilisations sont mortelles » disait Paul Valery. Grâce à la gauche au pouvoir, les jours de la nôtre sont maintenant comptés.
Rarement la Gauche Française n’a été plus cohérente, et aussi près de réussir dans sa volonté de voir disparaitre l’organisation actuelle de notre société. En brisant la cellule familiale, elle promeut le concept marxiste d’une société sans classe. Des enfants sans père ou sans mère, mais des ersatz de parents (1), une identité sexuelle ambigüe prônée par la théorie du genre (2), une « gay friendly » jusqu’à la dénaturation du mariage, la jeunesse totalement prise en charge par l’Etat, grâce à des emplois dits d’avenir conduisant au mieux à l’impasse, au pire à la paresse, la culture orientée par un ministère de la propagande et par des collectivités locales totalitaires, l’immigration à pas de géant et le métissage qui en résulte, le multiculturalisme qui a pour vocation la dilution de notre culture puis sa disparition, la tolérance du communautarisme et l’imposition de ses pratiques à nos concitoyens, l’apologie de terroristes faite aux frais des contribuables sur les cimaises d’un musée national (le Jeu de Paume), une morale et une éthique « révolutionnaires » enseignées dès l’école (3), une « justice de classe », une police aux ordres (répression des « veilleurs »), des médias réfugiés dans l’autocensure ou voués à la désinformation … Et pour s’assurer d’une société sans classe, l’aggravation de la fiscalité confiscatoire sur les héritages afin d’effacer tout privilège de la naissance.
Une société dite sans classe, nous savons bien ce que cela réserve : l’ère des Staline et des Pot- Pol, la dictature d’un petit nombre et l’avènement d’une « nomenclatura ».
La gauche – si elle abandonne un jour le pouvoir – laissera certes un champ de ruines, mais elle aura façonné durablement notre société. Elle nous aura volé notre identité nationale, nos racines et nos ailes (notre élan créateur), notre histoire, notre culture et, pour tout dire, notre âme.
Tous le savent. Mais les « élites » de droite sont si pusillanimes que le risque de compromettre leurs ambitions dérisoires, a vite raison du moindre élan salvateur. Elles n’ont rien fait, ou rien obtenu, pour enrayer le cours de ces changements. Tétanisées par ses oukases elles ont subi le magistère de la gauche, quand elles ne l’ont pas facilité et sollicité (« l’ouverture » jusqu’à… Madame Taubira, chargée de mission par M. Sarkozy ! (4)). Font-elles seulement aujourd’hui leur aggiornamento, à défaut d’une repentance ?
Non ! Désincarnée, alors, leur prétention de nous offrir demain d’autres choix que celui de les élire de nouveau, d’élire les socialistes peu « sectaires » (M. Fillon) au nom d’une alliance diabolique dite de « front républicain », ou celui d’organiser des « gouvernances partagées (sic) », comme c’est le cas aujourd’hui de la Communauté d’agglomération de Marseille, et peut-être demain pour la ville de Marseille elle-même, sous le prétexte de respecter des « valeurs » que ces « élites » se gardent bien de préciser. N’est-ce pas faire injure à notre bon sens que tenter de nous faire admettre que notre pays peut collaborer en matière sociétale avec la gauche, sans se saborder ; que le refus de l’immigration, du vote des immigrés, de la destruction de la famille, de la gabegie de l’Etat et de sa faillite probable, de la fiscalité démentielle, de l’angélisme à l’égard des délinquants qui nous font baisser les yeux et raser les murs, de la prochaine réforme de la justice (loi Taubira), des salles de shoot, de la « contre-culture des banlieues » (5), des émeutes, des jacqueries, des zones de non-droit, de la transformation de notre France en Liban ou en Syrie, du totalitarisme intellectuel et politique, sont des « valeurs » que nous ne pouvons défendre qu’AVEC les socialistes ? Nos critiques à l’égard de ces derniers ne sont pas des fantasmes, mais la réalité ordinaire, car ils sont idéologiquement au mieux impuissants, au pire complices.
L’ostracisme à l’égard d’un Français sur quatre (6), imposé précisément par ceux qui détruisent notre civilisation, conduit à son suicide. Nos leaders ne sont-ils pas inconscients lorsqu’ils misent seulement sur le reflux obligatoire de l’opinion ? Ils ont tort : « on ne peut pas tromper tout le peuple, tout le temps ». Ils risquent de « perdre, tout à la fois, leur élection et leur âme »… et (peut-être ?) de vivre dans le remord d’avoir sacrifié sciemment notre civilisation.
1- « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents ». Laurence Rossignol, sénatrice PS.
2- « Il faut que dès le plus jeune âge, chacun comprenne qu’il existe plusieurs ( ?) types d’orientation sexuelle ». Najat Vaillaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement.
3- « Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes : familial, éthique, social, intellectuel » et « La recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle ». Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale.
4- L’Express 16 avril 2008 : « L’ouverture : Sarkozy confie une mission à Madame Christiane Taubira ».
5- « Tu aimes l’art ? Je te pète ton tableau. Tu parles convenablement ? Je cause le verlan façon rappeur. Tu adores les livres ? Je brûle la bibliothèque municipale. Tu tiens à ta bagnole ? Je la fais cramer ». Luc Ferry, in Le Figaro du 3 juin 2010
6- Discours du président de l’UMP le 25 août 2013 à Châteaurenard. Idem M. Juppé, M. Fillon et d’autres.
D’après G.Levy