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LE CANDIDAT FILLON: LA POSITIVE ATTITUDE

 

 

 

Les électeurs de droite ne veulent décidément pas en démordre: pour eux, c’est Fillon. Un sondage IFOP/Atlantico, réalisé au lendemain de la tonitruante entrée en campagne de Jean-François Copé, dimanche dernier à Chateaurenard, montre même que l’écart se creuse entre les deux principaux candidats à la présidence de l’UMP. 62% des sympathisants UMP souhaitent voir François Fillon devenir le dirigeant de l’UMP ces « prochaines années ». Ils  n’étaient que 48% lors d’un autre sondage IFOP/JDD réalisé début août. Dans le même temps, Jean-François Copé perd trois points et ne bénéficie des soutiens que 21% des sympathisants.

Selon Jérôme Fourquet, directeur adjoint de l’IFOP, cette enquête valide la stratégie tant critiquée de François Fillon qui, dans un entretien au Point de la semaine dernière, marquait clairement sa différence avec Nicolas Sarkozy. Il y définissait le «fillonisme» comme « une approche plus sereine et pragmatique » de l’action publique, à la manière de Georges Pompidou. Il disait aussi son regret de n’être pas allé aussi loin qu’il l’aurait souhaité dans la réduction des déficits, en raison des arbitrages défavorables de l’Elysée.

A l’inverse de Jean-François Copé dont le sarkozysme ne souffre pas la moindre réserve, « Fillon se démarque positivement » de l’ancien chef de l’Etat, explique Fourquet. Il assume l’héritage tout en apportant « les correctifs » souhaités par l’électorat de droite, prioritairement attaché à la lutte contre les déficits et pas fâché d’en finir avec « le style chien fou » de Sarkozy. Aux yeux de son électorat, l’ancien Premier ministre apparaît comme « celui qui tempère tout en allant à l’essentiel » constate encore Fourquet.

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