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CENTREAFRIQUE OÚ ALLONS – NOUS

Le pays est partagé entre savanes et forêt équatoriale (au Sud), et connaît pour l’essentiel un climat tropical. La République centrafricaine dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment l’uranium, l’or et les diamants.

Le territoire de la République centrafricaine recouvre celui de la colonie française d’Oubangui-Chari, qui fait partie de l’Afrique-Équatoriale française de 1910 à 1960. Après l’indépendance, le pays a à sa tête différents régimes autoritaires, notamment celui de Jean-Bédel Bokassa, président, puis auto-proclamé empereur. L’ancienne puissance coloniale continue d’y jouer un rôle important. Les premières élections libres avec multipartisme ont lieu en 1993. Elles portent au pouvoir Ange-Félix Patassé, renversé en 2003 par François Bozizé. Celui-ci, réélu en 2005 et 2010, est à son tour renversé en 2013 par la Seleka, une alliance de milices, pendant la deuxième guerre civile de Centrafrique.

En 2001, une tentative de coup d’État provoque de violents affrontements dans la capitale, Bangui.

Après une nouvelle série de troubles et malgré l’intervention de la communauté internationale (MINURCA), le 15 mars 2003, le général François Bozizé réussit, avec l’aide de militaires français(deux avions de chasse de l’armée française survolaient Bangui pour filmer les positions des loyalistes pour le compte de Bozizé)[réf. nécessaire] et de miliciens tchadiens (dont une bonne partie va rester avec lui après son installation au pouvoir), un nouveau coup d’État et renverse le président Patassé. Le général Bozizé chasse alors les rebelles congolais, auteurs de méfaits et crimes innombrables, notamment dans et autour de Bangui.[réf. nécessaire]

Une élection présidentielle a eu lieu, après plusieurs reports, le 13 mars 2005, dans laquelle se présentaient, entre autres, François Bozizé (déjà chef de l’État), l’ancien président André Kolingba, et l’ancien vice-président Abel Goumba. Les candidatures de plusieurs autres candidats, dont celles deCharles Massi du FODEM, de l’ancien premier ministre Martin Ziguélé, de l’ancien ministre et ancien maire de Bangui Olivier Gabirault et de Jean-Jacques Démafouth, ont été refusées par la commission électorale avant la médiation gabonaise et les accords de Libreville. À la suite de ces accords, seule la candidature de l’ancien président Ange-Félix Patassé a été définitivement rejetée par la commission élue.

L’accession à la présidence de Bozizé est violemment contestée et une première guerre civile ravage le pays entre 2004 et 2007, jusqu’à la signature d’un accord de paix. Cependant, les rebelles dénoncent la non-tenue des accords par le président Bozizé, et reprennent les armes fin 2012, lançant une série d’attaques démarrant la deuxième guerre civile de Centrafrique. Le 24 mars 2013, les rebelles de la coalition Seleka s’emparent de Bangui et Bozizé s’enfuit. Michel Djotodia s’auto-proclame président de la République centrafricaine. Mais les nombreuses exactions commises par les miliciens de la Seleka, majoritairement musulmans, amènent l’insécurité dans le pays, et des milices chrétiennes d’auto-défense, les anti-balaka se forment. Le conflit débouche sur une situation « pré-génocidaire » selon la France et les États-Unis. Le 5 décembre 2013, une résolution de l’ONU permet à la France d’envoyer des troupes armées en Centrafrique (opération Sangaris) aux fins annoncées de désamorcer le conflit et de protéger les civils.

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