ADOPTION DU TRAITE BUDGETAIRE… EUROPEEN…
« Il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités. Bien entendu on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « L’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! », mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien. »
Charles de Gaulle, 1965.
« On nous propose l’Europe, mais avec une vision provinciale du monde ; on nous propose l’Europe pour en faire une région ; on nous propose l’Europe simplement pour que nous ne nous disputions plus entre nous, pour que nous renoncions à nous-mêmes en nous confortant des renoncements des autres. »
Alexandre Sanguinetti, 1978.
Devenue un monstre sans tête à force d’en avoir trop, l’exemple caricatural d’un pur montage technocratique qui n’a fait qu’ajouter les siennes à notre millefeuille administratif, partie d’une magnifique idée pour aboutir à une structure lourde et coûteuse, vivant par elle et pour elle en donnant l’impression d’échapper aux peuples qui la composent, s’étant gargarisée du nombre d’États Membres plutôt qu’en misant sur une harmonisation en tache d’huile, tant fiscale, sociale que diplomatique, qui en aurait fait « La Grande Puissance » que ses pères fondateurs avaient à l’esprit, elle n’a fait qu’accumuler contre elle les rancœurs, les ressentiments et, malgré des réussites indéniables, contribuer à l’exacerbation des identités nationales et à une concurrence économique interne au lieu de favoriser l’union d’efforts « Communautaires » pour l’emporter dans la compétition internationale.
Une équipe de foot de 27 joueurs, 28 au 1er janvier 2013, dans laquelle chacun jouerait pour lui, sans véritable arbitre, sans règles communes et partagées et dans un match dont l’unité ne serait plus ni le temps ni l’action, pas même celle du ballon, mais, tout au plus, celle d’une hypothétique unité de lieu.