L’once d’or a atteint un nouveau sommet ce mercredi, dépassant pour la première fois la barre des 4.500 dollars. Une envolée spectaculaire alimentée par la montée des tensions entre Washington et Caracas, ainsi que par les attentes d’un assouplissement monétaire aux États‑Unis.
Considéré comme la valeur refuge par excellence, le métal jaune affiche une progression de plus de 70 % depuis le début de l’année. Le mouvement s’inscrit dans une tendance haussière généralisée sur les marchés des métaux : l’argent et le cuivre ont eux aussi battu de nouveaux records mardi, tandis que le platine évolue à son plus haut niveau depuis mai 2008.
Washington durcit le ton face à Caracas
L’escalade diplomatique entre les États‑Unis et le Venezuela a contribué à tendre davantage les marchés. Lundi, Donald Trump a estimé qu’il serait « sage » pour Nicolás Maduro de quitter le pouvoir. Dans la foulée, son administration a classé le gouvernement vénézuélien comme une « organisation terroriste étrangère », l’accusant de détourner les revenus pétroliers au profit de réseaux de trafic de drogue.
La Fed sous pression avant 2026
À ces tensions géopolitiques s’ajoutent les anticipations de nouvelles baisses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine en 2026. Les derniers indicateurs publiés montrent un essoufflement du marché du travail et un ralentissement de l’inflation, renforçant l’idée d’un assouplissement monétaire à venir. Dans ce contexte d’incertitude, l’or continue de jouer pleinement son rôle de valeur refuge.
