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Crise politique : Macron face au désaveu et à la fracture

Nous sommes bien loin du temps où le Général de Gaulle plaçait la France au-dessus des partis, guidé par
une seule boussole : le peuple français. Loin aussi de cette époque où, face au désaveu populaire, il
choisissait de s’effacer plutôt que de trahir la confiance des Français.
Et que dire de ce Président qui, en 2019, affirmait qu’il partirait sans l’aval du peuple… avant de
s’accrocher aujourd’hui à son fauteuil comme un capitaine sans équipage ni cap ?
Au soir d’un match de football, profitant d’un moment d’unité nationale, Emmanuel Macron tente de
rejouer la partition de 1998 à la Jacques Chirac. Mais cette fois, le score politique est tout autre : la France
est fracturée, désabusée, et ne croit plus aux tours de passe-passe de la communication.
Le retour de Sébastien Lecornu ressemble davantage à une manœuvre d’appareil qu’à un élan de
renouveau. L’homme avait déjà échoué une première fois ; le voilà repêché pour un nouvel essai, comme
à l’école de la seconde chance.

Bien sûr, comme beaucoup de Français, nous souhaitons sa réussite. Mais notre lucidité, celle du bon
sens paysan – nous pousse à refuser les évidences imposées. Comment espérer rassembler quand le chef
du gouvernement refuse de recevoir tous les partis ? C’est un déni de démocratie, un affront fait à des
millions d’électeurs.
Le Président, maître autoproclamé des horloges, ne fait en réalité que gagner du temps jusqu’en 2027.
Aujourd’hui, la nomination ; demain, la censure ; après-demain, peut-être, la dissolution !
Encore une crise, encore une fracture entre le peuple et ses représentants. Une colère qui finira par
retomber, injustement, sur les maires, derniers remparts de la République et de la démocratie locale.
Et au bout du compte, on dira une nouvelle fois : tout ça pour ça !

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