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Vous pensiez ne pas pouvoir emprunter ? Découvrez cette solution méconnue


Vous avez plus de 65 ans, vous êtes propriétaire de votre résidence principale. Vous avez enfin déniché cette maison de vacances dont vous rêviez. Et là, ça coince. La banque refuse de vous accorder un crédit immobilier.
Faire une croix sur votre maison ? Pas question. Voici une solution pour débloquer la situation.
Puce   Un mécanisme privilégié pour les seniors
Le prêt viager hypothécaire, voici ce qui pourrait vous sauver.
Peut-être en avez-vous entendu parler sous l’appellation de prêt avance mutation. Disponible depuis 2006, c’est un mécanisme qui reste peu connu du grand public. Il permet pourtant de faciliter les emprunts. En théorie, tout le monde y a droit. En pratique, les banques l’accordent en priorité aux personnes ayant plus de 65 ans, mais sans conditions de ressources.
Une hypothèque ? Un viager ?
Non, ni l’un ni l’autre. Il s’agit en réalité d’une forme d’emprunt dont le fonctionnement diffère de celui des prêts classiques. Il s’applique d’ailleurs pour tous types de crédit, pas seulement immobilier (seule condition : ne pas utiliser l’argent pour financer une activité professionnelle).
En revanche, l’immobilier a bel et bien un rôle à jouer. Il est indispensable d’être propriétaire pour pouvoir postuler au prêt viager hypothécaire. Le principe consiste en effet à mettre en garantie son bien contre l’emprunt.
Concrètement, vous empruntez une somme inférieure à la valeur de votre logement, en mettant une part de celui-ci en garantie. Pas besoin donc d’assurance emprunteur ou décès, puisque la banque dispose d’une garantie.
En contrepartie, vous touchez une somme d’argent prêtée par la banque. Mais vous n’êtes pas obligé de rembourser l’emprunt de votre vivant !
Puce   Choisir sa formule
L’argent reste bel et bien dû, mais la banque peut le toucher seulement à votre décès, lors de la vente du bien immobilier mis en garantie. Bien entendu, le montant sera gonflé des intérêts. Attention donc à ne pas faire courir cet emprunt trop longtemps, l’oubli est parfois un peu trop aisé quand il s’agit de remboursement.
Si vous le souhaitez, il est aussi possible de payer des mensualités, dont vous aurez décidé du montant avec la banque. Il est d’ailleurs courant que celle-ci exige un remboursement d’au moins 10% de la valeur de l’emprunt à faire courir dès le début du crédit.
J’entends d’ici les objections…
« Mon bien est-il réellement à moi jusqu’à mon décès ? » La réponse est oui.
« Que se passe-t-il si je voulais transmettre ma maison à mes enfants ? » C’est toujours possible, mais il leur reviendra de rembourser le prêt auprès de la banque. Il faut donc qu’ils en aient les moyens.
« Puis-je louer mon bien ? » Là encore, c’est possible. Si la location était en cours au moment du prêt, elle se poursuit. En revanche, si vous souhaitez le louer en cours de prêt, vous devrez tout de même en faire la demande auprès de votre banque.
Seule interdiction : changer l’affectation du bien et le destiner à un usage professionnel.
Puce   Un calcul au cas par cas
Évidemment, cette solution n’est pas gratuite. Il n’existe pas de taux de référence à vous indiquer, car plusieurs données entrent en ligne de compte dans ce que la banque vous proposera.
Tout d’abord, le montant de l’emprunt variera en fonction de la valeur du bien immobilier. Pas question de vous prêter l’équivalent de 100% de son prix. En pratique, ce sera plutôt de 15% à 75% de sa valeur.
Il faudra donc faire estimer cette dernière avant d’adresser votre demande à un établissement bancaire. Une valorisation qui est à votre charge.
Ce n’est cependant pas le seul critère pris en compte. Votre profil sera également étudié par la banque, même si celle-ci n’a pas le droit de vous demander de remplir un questionnaire médical. Elle prendra cependant en compte votre âge et votre sexe.
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