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Violences faites aux femmes: les prostituées disent #NousAussi

À Montpellier, tout un réseau d’entraide et de surveillance s’est organisé depuis la loi de pénalisation des clients datant de 2016. 

Jeudi 31 août dernier, trois jeunes femmes séquestrées et forcées de se prostituer sont libérées de leur squat de Montpellier par une opération du Raid inédite. En 2020, c’est Alaïs, 18 ans, qui a été battue à mort par cinq individus dans la rue Aristide-Ollivier où la jeune femme se prostituait.

Les violences que subissent les travailleurs et travailleuses du sexe (TDS) sont de plus en plus importantes, notamment depuis une nouvelle législation entrée en vigueur en 2016, dite loi de pénalisation des clients. Elle abolit, et c’est une bonne chose, le racolage passif, mais elle instaure les amendes pour les clients. Du coup, les personnes sont beaucoup plus isolées quand elles exercent, car les clients veulent se mettre dans des endroits où ils ne prendront pas d’amendes. Ils vont aussi davantage négocier les prix parce qu’ils prennent des risques et négocier certaines pratiques comme le port du préservatif, alors que ce n’était pas du tout le cas avant », explique Claire Dugleux, coordinatrice, à Médecins du Monde, du programme Rosela de réduction des risques auprès des TDS, créé dans l’Hérault en 2003.

Dans le cadre de ce programme, l’association se rend à la rencontre des personnes sur leur lieu d’activité (deux maraudes par semaine) et entre également en contact avec elles sur internet (via les sites spécialisés et les réseaux sociaux), où les personnes prostituées travaillent de plus en plus.

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