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Les inégalités hommes/femmes existent aussi dans la santé. Les femmes sont aujourd’hui plus touchées que les hommes par les maladies cardiovasculaires, étant plus exposées par leur mode de vie, sont en effet près de 9 millions à en mourir chaque année dans le monde, soit 1 femme sur 3, plus de victimes que tous les cancers réunis. Chez les moins de 50 ans, les infarctus ont plus que triplé.

Le mouvement « Sauvez le Cœur des Femmes » a été lancé en France le 7 avril 2015 par Isabelle Weill, femme d’engagement et de caractère. Ce mouvement contre les madalies cardiovasculaires nous vient des Etats-Unis sous le nom de « Go Red for Women » et a pour but de prévenir, informer et sensibiliser les femmes aux maladies cardiovasculaires. Parmi elles, on retrouve l’infarctus du myocarde, mais aussi l’AVC

Il y a globalement une méconnaissance des symptômes et des indicateurs permettant d’évaluer le risque et le début de maladie cardiovasculaire. Les femmes n’ont pas conscience du cumul des facteurs aggravants de maladie cardiovasculaire qui multiplie le risque de déclenchement, et ce quelque soit me niveau d’éducation. Le tabac bien sûr, mais aussi le cholestérol, l’hypertension, la glycémie, la contraception, le manque d’activité physique, de sommeil ou même le stress sont des facteurs qui ont été mis en avant dans l’étude épidémiologique réalisée par la fondation.

Quant aux symptômes, ils sont différents pour les femmes que pour les hommes. Si on a l’habitude d’entendre parler du point dans la poitrine et dans le bras pour les hommes, les femmes, elles, doivent s’alerter face à ces 3 signes atypiques : la sensation d’épuisement, l’essoufflement à l’effort ; nausées.

Quelles solutions face à ces maladies ?

La prévention et la connaissance, mais aussi la mise à disposition de défibrillateur, cette petite machine qui vise à restaurer un rythme cardiaque normale via des courants électriques.

Aujourd’hui, le prix moyen d’un défibrillateur automatique grand public est de l’ordre de 1 700 €. À cette somme, il faut rajouter les coûts liés à la maintenance périodique de l’appareil, au renouvellement des électrodes et de la batterie… Pourrait-on avoir bientôt, en termes de prévention et précaution, chacun un défibrillateur chez soi ?

Pour plus d’informations et pour agir pour la cause, vous pouvez aller visiter le site de la fondation Ajila, Sauvez le cœur des femmes : http://ajila.org/sauvez-le-coeur-des-femmes/