Qui est stephane Israeël?
Stéphane Israël est le fils d’un professeur de droit et d’une mère psychanalyste. Il est scolarisé au lycée Jean-Baptiste-Say. Admirateur de François Mitterrand durant sa jeunesse, il milite dans l’association SOS Racisme. Il suit les classes préparatoires du lycée Henri-IV et intègre l’École normale supérieure, où il obtient l’agrégation d’histoire. Israël fait partie dès 1996 des collaborateurs de Laurent Fabius. Il entre à l’ENA sans passer par Sciences Po.
En 2012, il intègre la promotion 2012 des Young Leaders de la French-American Foundation
À la tête d’Arianespace, Stéphane Israël mène plusieurs chantiers dont le premier conduira à la décision d’augmentation du volume de la coiffe d’Ariane 5 sans perte de performance. Cette décision a pour but de répondre à l’accroissement de la taille des satellites de télécoms et au développement des satellites à propulsion électrique. Plusieurs autres chantiers opérationnels destinés à adapter la gamme de lanceurs et de services d’Arianespace ont été́ engagés en 2013, notamment la construction d’un nouveau bâtiment de remplissage dédié à Soyouz sur le site de Kourou (NBR) et ceci pour accroitre les cadences de lancement du CSG.
Sous sa direction, l’entreprise enregistre un carnet de commandes record en 2013 (18 contrats signés pour 1,4 milliard d’euros dont 15 satellites géostationnaires pour Ariane 5 soit 60% de part de marché), mais également en 2014. Stéphane Israël annonce lors du salon 11 nouveaux contrats signés en 2014 soit un total de 38 satellites à lancer pour plus de 4,5 milliards d’euros. Cette même année, Arianespace réalise un record de lancements avec 6 Ariane, 4 Soyouz et 1 vega.
Dès avril 2014, Stéphane Israël prend rapidement position sur Ariane 6. Il plaide, sur la base d’une étude Arianespace réalisée auprès de 18 opérateurs du marché pour une Ariane 6 modulaire et plus compétitive, notamment en la dotant de la capacité d’opérer le lancement double 17. Face à la concurrence de l’Américain Space X, Stéphane Israël engage une politique d’amélioration de la compétitivité d’Arianespace en réduisant le prix des lancements. En décembre 2014, il appelle à une réduction des coûts de l’ensemble de la filière spatiale européenne avant même l’arrivée d’Ariane 6.