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Qui est robert Bourgi?

Robert Bourgi, né à Dakar (Sénégal) le 4 avril 1945 d’une famille libanaise, est avocat au Barreau de Paris.

Né en Afrique, au Sénégal, Robert Bourgi est considéré comme l’héritier spirituel de Jacques Foccart avec lequel son père Mahmoud Bourgi, important commerçant gaulliste, avait noué des relations d’affaires. Il se dit « musulman chiite »Proche du pouvoir, il conseille la poursuite de relations privilégiées entre la France et le continent africain.

D’abord conseiller politique de Michel Aurillac, Ministre de la Coopération de Jacques Chirac sous la première cohabitation, de 1986 à 1988, puis de Dominique de Villepin, il est passé dans le camp de Nicolas Sarkozy en septembre 2005 ; ce dernier l’a décoré de la Légion d’honneur en septembre 2007. Il a également endossé le rôle de Délégué National du Club 89, chargé des Pays en Développement de 1981 à 1996, en plus d’être chargé de Mission du RPR, responsable des relations politiques avec les Pays africains du Sud du Sahara.

Robert Bourgi était un proche de l’ancien président (en fonction de 1967 à 2009) gabonais Omar Bongo. Il est également proche du président (en fonction de 2000 à 2012) sénégalais Abdoulaye Wade et du président (en fonction depuis 1997) congolais Denis Sassou-Nguesso.

Il a joué, à la demande d’Omar Bongo et de Denis Sassou Nguesso, un rôle décisif dans l’éviction de Jean-Marie Bockel de son poste de secrétaire d’État chargé de la Coopération et de la Francophonie.

D’après Le Monde,« nombre de diplomates craignent que son influence auprès de Nicolas Sarkozy reflète l’idée que le président se fait de l’Afrique, celle d' »un continent qu’on ne tient que par les barbouzes » ».

Robert Bourgi est membre du Comité consultatif international de l’Organisation de la presse africaine (APO), qui assure notamment ses relations presse.

Le 11 septembre 2011, il a expliqué au Journal du dimanche avoir, dans les années 1990, à de nombreuses reprises, transporté « des millions d’euros » d’États africains faisant partie de la « Françafrique » au profit de Jacques Chirac, précisant que Dominique de Villepin était au courant de cette situation. Le même jour, Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont fait savoir leur intention de déposer plainte contre l’avocat.

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