Qui est bernard accoyer?
Bernard Accoyer, né le 12 août 1945 à Lyon, est un homme politique français, président de l’Assemblée nationale de 2007 à 2012 durant la XIIIe législature.
Maire d’Annecy-le-Vieux depuis 1989, il est élu député de la première circonscription de la Haute-Savoie, après la victoire de l’Union pour la France, coalition de centre-droit, aux élections législatives de 1993.
Durant la XIe législature, issue des élections législatives de 1997 remportées par la « Gauche plurielle », il siège dans l’opposition au gouvernement socialiste de Lionel Jospin. Élu à la présidence du groupe UMP, majoritaire à l’Assemblée nationale, en 2004, il doit gérer les tensions entre les « chiraquiens » et les « sarkozystes » jusqu’au terme de la XIIe législature.
En 2007, après la victoire de la droite aux élections législatives qui suivirent l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, fort de son expérience à la présidence du groupe majoritaire durant la précédente mandature, Bernard Accoyer est élu à la présidence de l’Assemblée nationale, qu’il perd après la victoire de la gauche au scrutin législatif de 2012.
Appelé par Pierre Mazeaud, il entre dans la vie politique en 1989, bien qu’il soit membre du RPR depuis 1981. Il est alors élu maire d’Annecy-le-Vieux en Haute-Savoie, où il possède un garage, en battant le député UDF et maire sortant Jean Brocard, sous la bannière du Rassemblement pour la République. En mars 1992 il est élu conseiller général de Haute-Savoie pour le canton d’Annecy-le-Vieux, en battant le même Jean Brocard, et est nommé Président de la Commission Solidarité emploi insertion sociale et logement du conseil général. Cette même année, il est cependant candidat malheureux aux élections régionales, réunissant 7,5 %, en étant entré en dissidence avec la liste RPR officielle qui l’emporta. En mars 1993, il est élu député RPR de la 1re circonscription de Haute-Savoie, à savoir le nord d’Annecy et les communes environnantes dont Annecy-le-Vieux1,4.
Il conservera ses deux mandats : maire en 1995 (au 2e tour), 2001 (au 2e tour) et 2008 (au 1er tour), et, député en 1997 (au 2e tour), 2002 (au 2e tour) et 2007 (au 1er tour). Lors des élections municipales de 1995, il est élu au second tour avec seulement 34 voix d’avance sur son ancien premier adjoint RPR étant rentré en dissidence. En 1998, il quitte le Conseil général pour cause de cumul. Lors des élections municipales de 2001, trois listes étaient en course pour la mairie d’Annecy-le-Vieux. Une liste de gauche dirigée par le socialiste Alain Pitte, une liste du centre (présentée sans-étiquette) dirigée par Michel Lange, ainsi donc que celle de Bernard Accoyer. Les trois listes furent maintenues pour un deuxième tour dont sortit finalement vainqueur la liste du maire sortant. Lors des élections municipales de 2008, quatre listes se disputaient le fauteuil du maire, dont deux pour le centre : celle de l’ex-UMP Yves Mollier-Pierret, ancien conseiller municipal d’Accoyer entré en dissidence et qui a été désigné officiellement par le MoDem de François Bayrou, et celle de Georges Vernay, qui, s’il affiche la couleur orange du mouvement, est entré en dissidence avec le parti centriste. À gauche, le socialiste Jean-Jacques Pasquier est parvenu à fédérer le PS, les Verts et le PRG. Quant à Bernard Accoyer, il avait parié sur une liste d’ouverture ; en effet, outre le champion olympique Edgar Grospiron, le maire sortant fait figurer sur sa liste un transfuge de l’opposition locale, le socialiste Alain Pitte. Les anciens duélistes des élections municipales de 2001 étaient ainsi réunis sur une même liste. Et c’est cette liste qui gagna les élections dès le premier tour. Par ailleurs, lors de la création de la Communauté de l’agglomération d’Annecy, en 2001, il en devient l’un des vice-présidents, en qualité de maire d’Annecy-le-Vieux, alors qu’il était vice-président du district, chargé de la gérontologie, puis du développement économique.
En outre, membre du Rassemblement pour la République depuis 1981 qui se transforme en 2002 en Union pour une majorité présidentielle puis Union pour un mouvement populaire, il en est le président de la fédération haut-savoyarde depuis 1986. Il est également secrétaire national du RPR, puis vice-président de l’UMP chargé des questions électorales
Dès le 4 juin 2007, et ce avant même les élections législatives, Bernard Accoyer annonce publiquement sa candidature à l’élection du président de l’Assemblée nationale pour la XIIIe législature, dans une interview accordé au Figaro22. Pour occuper ce poste il dispose du soutien du président de la République Nicolas Sarkozy et du Premier ministre François Fillon. Son concurrent principal est Patrick Ollier, qui a assuré l’intérim après la nomination de Jean-Louis Debré à la présidence du Conseil constitutionnel. Malgré d’assez vives attaques à son encontre de la part de partisans de Patrick Ollier avant le vote interne au groupe UMP pour désigner le candidat officiel de la majorité au « perchoir », notamment de l’ancien ministre Renaud Dutreil qui accuse Bernard Accoyer « d’utiliser les moyens du groupe UMP au profit de sa propre candidature », il sort vainqueur de cette « primaire » organisée le 20 juin 2007 par 195 voix contre 99 à Patrick Ollier.
Une fois investi par son groupe, il est alors élu sans surprise le 26 juin 2007 à la majorité président de l’Assemblée nationale par 314 voix sur 563, contre 216 à la candidate socialiste Marylise Lebranchu. Dans son discours d’investiture, qu’il prononce devant les députés juste après son élection, le nouveau président de la Chambre basse dit vouloir « donner à notre Assemblée un plus grand rôle dans le fonctionnement de l’État, une meilleure capacité de contrôle et d’évaluation, davantage de transparence et d’efficacité, pour une démocratie irréprochable », s’engageant à « moderniser » l’institution, et appelant à « travailler à un véritable statut de l’opposition ».
Il constitue son cabinet en s’entourant de plusieurs juristes et prenant l’ancien préfet du Var Pierre Dartout comme directeur de cabinet.
Fernando GASTALDI
Bonjour Monsieur ACCOYER.
Je voudrais vous rencontrer et discuter avec vous d’énergie, des écologistes et du développement du nucléaire dans ses vastes applications. J’étais le physicien ingénieur de démarrage de la Centrale Electronucléaire du SUPERPHOENIX à Creys Malville jusqu’à sa fermeture politique en 1989. Je vous saurais reconnaissant de pouvoir échanger avec vous mes expériences et vous soutenir dans vos idées et vos démarches.
Cordialement.
Fernando GASTALDI