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Qui est Anne Marie Alice Lauvergeon?

Née le 2 août 1959 à Dijon, en Côte-d’Or, et ancienne « sherpa » du président François Mitterrand, elle est nommée en 1999 à la tête de la Cogema, qu’elle transforme après la fusion avec Framatome en groupe nucléaire public, sous le nom d’Areva, dont elle préside le directoire de 2001 à 2011. Elle est nommée, par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, à la tête d’une « commission sur l’innovation » en avril 2013.

Son père, Gérard Lauvergeon, fils de menuisier, est professeur agrégé d’histoire, enseignant en khâgne à Orléans, sa mère, Solange, assistante sociale. Aînée de trois enfants, Anne Lauvergeon passe son enfance et son adolescence à Orléans, où elle fait ses études secondaires au lycée Voltaire.

Divorcée de Jean-Éric Molinard, un ingénieur d’Elf Aquitaine, qu’elle avait épousé en octobre 1986, et dont elle a eu deux enfants, elle s’est remariée en 2004 à Olivier Fric, consultant en énergie, qu’elle avait connu dans sa jeunesse à Orléans. Ils ont une fille, née en 2000 et un fils, né en 2003. Olivier Fric, est présenté par les détracteurs de l’ex-patronne d’Areva comme l’homme-clé de l’affaire UraMin

Bien que ces classements soient très contestés, notamment par Anne Lauvergeon elle-même, le Fortune 500 de 2006, édité par le magazine américain Fortune, la classe no 2 des femmes d’affaires les plus puissantes au monde (États-Unis exceptés) derrière Patricia Russo, future présidente d’Alcatel-Lucent. En 2006, elle reste la femme dirigeant le plus d’employés au monde. Elle entre en 2004 dans le classement des femmes les plus puissantes du monde du magazine Forbes, et est classée au 24e rang en 2010. Elle ne figure plus dans les classements ultérieurs :

En juin 1999, Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie du gouvernement de Lionel Jospin, la nomme présidente-directrice générale du groupe Cogema, en succession de Jean Syrota. Cette nomination surprise d’Anne Lauvergeon répond à deux stratégies : « la volonté du Parti socialiste de clore les nationalisations de 1981 et celle du Corps des Mines de mettre enfin la main sur une pièce essentielle du puzzle qui lui permettrait de prendre le contrôle de la filière nucléaire ». Avec le slogan « Nous n’avons rien à vous cacher », elle instaure une culture de communication grand public dans une structure plus habituée au secret.

Elle propose de construire un groupe nucléaire intégré, de l’exploitation au retraitement en passant par la fabrication de réacteurs, en rachetant à Alcatel ses participations dans Framatome. Avec d’autres sociétés, elle fonde en juillet 2001 la nouvelle entité qu’elle baptise Areva, du nom de l’abbaye espagnole Arevalo. Elle en est nommée présidente du Directoire, entrant ainsi dans le cercle restreint des dirigeantes de groupes d’envergure internationale.

Surnommée « Atomic Anne», elle entraîne son groupe dans un développement tous azimuts hors de France, et pour mener à bien son expansion dans un secteur international très concurrentiel, elle s’appuie sur un réseau influent, constitué notamment de membres du corps des mines, de personnalités françaises et étrangères rencontrées lors de son passage à l’Élysée et au sein de laboratoire d’idées internationaux, mais aussi sur les syndicats

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