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Qui est Anina Ciuciu?

Anina Ciuciu

Réussissant dans les études, elle est admise en juillet 2012 en master de droit à la Sorbonne, à Paris et bénéficie d’une bourse d’étude. Frédéric Veille, un journaliste de RTL déjà auteur de plusieurs biographies à succès la convainc alors d’écrire un ouvrage de témoignage sur son parcours. Elle intervient sur les radios, dans les émissions de télé, et dans les journaux, en s’affirmant à la fois Rom, et intégrée à la société française. Elle s’attache à démonter, dans l’opinion publique, les préjugéssur la communauté dont elle est issue. Durant l’été 2013, 15 ans après l’installation en France, la demande de naturalisation est acceptée1. En septembre 2013, Antoine de Caunes l’a fait débattre avec Éric Ciotti sur le plateau du Grand Journal.

Le 3 avril 2014, Anina Ciuciu a été nommée conseillère honorifique sur la problématique rom auprès du Premier ministre roumain Victor Ponta. Elle succède en cela à Damian Drăghici

Candidate aux sénatoriales du 24 septembre prochain en Seine Saint-Denis, Anina Ciuciu veut faire de son parcours singulier un atout pour mieux porter la voix des exclus.

Son profil détonne avec les statistiques du Palais du Luxembourg composé pour trois-quarts d’hommes et où la moyenne d’âge est de 64 ans. Pourtant, Anina Ciuciu, ancienne étudiante à la Sorbonne et future avocate, née il y a 27 ans en Roumanie dans une famille rom, a décidé de se lancer dans l’ »aventure » : devenir sénatrice en Seine Saint-Denis.Actuellement en stage à Londres chez Amnesty International, elle profite d’une escale à Paris pour donner rendez-vous dans son quartier, le 20e arrondissement de Paris. C’est ici qu’elle habite même si elle passe « la plupart de son temps » dans le 93. Car c’est en Seine Saint-Denis que se trouvent les sièges des deux associations dans lesquelles elle est engagée : « La voix des Roms » et le « Mouvement du 16 mai » en référence à ce jour de 1944 où des Tziganes, au sein du camp d’Auschwitz, se sont insurgés contre les Nazis qui devaient les conduire vers les chambres à gaz. Un engagement qui lui importe : « Le génocide tzigane a été le point culminant d’un racisme qui, je l’espère ne se reproduira jamais. Mais il est important de parler du passé et d’être vigilant parce qu’un peu partout en Europe, on voit réapparaitre des mécanismes de discrimination et de rejet proches de ceux de l’époque ».Lire la suite de l’article

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