« Prêter à la Grèce, c’est prêter à rire. » G.LEVY
Cet article n’a pas pris une ride, la Grèce proclamant aujourd’hui : « Nous, nous ne reconnaissons ni le mémorandum ni la troïka ». Difficile d’être plus stupides que ceux qui nous gouvernent.
Nous finirons par l’admettre : la Grèce ne remboursera jamais les sommes que nous avons « avancées ».
Depuis des mois, les béotiens que nous sommes, rappellent ce message à leurs élites. La Grèce est en faillite et ne remboursera jamais les banques françaises. Quelle absurdité de confier au gouvernement grec et à son administration, le soin d’être un intermédiaire pour remettre les sommes que nous leur offrons à nos banques créancières !
Nous savons depuis longtemps que pour que la Grèce, et les autres pays dont le nôtre, sortent de leurs difficultés, il faudrait une reprise économique. Or, nous sommes en récession et on ne sort pas d’une récession, surtout mondiale, en quelques mois, et même en 3 ou 4 ans. Le gouvernement français n’a jamais voulu admettre, jusqu’à ces derniers mois, à l’exception de M. Fillon, que la situation du guetteur de la « reprise » ou les incantations du faiseur de pluie n’étaient pas des comportements responsables.
Depuis 5 ans – ou depuis toujours – les contribuables français et leurs associations, se sont « indignées », pas forcément contre l’augmentation de leurs impôts, mais contre les dépenses de l’état et la gabegie des collectivités territoriales. Président, ministres, élus et barons locaux n’ont jamais hésité à abuser des moyens que les contribuables mettaient à leur disposition : voyages, transports, palais, personnel… Chacun sait que l’homme ne respecte que l’argent qu’il gagne. Pour le reste, c’est « aux frais de la princesse ».
Aujourd’hui, en plein milieu de la crise, notre gouvernement :
- offre huit milliards d’euros à la Grèce, trois milliards à la Côte d’Ivoire, trois autres aux pays du « printemps arabe », 400 millions à la Libye dévastée par nos soins,
- entretient les administrations des pays du Proche-Orient,
- fournit 150 millions par an à la Turquie pour l’accueillir dans une Europe qui n’en peut mais,
- reste le quatrième contributeur d’une ONU inutile et malfaisante …
- et, pour finir comme Prévert cet inventaire incomplet, gratifie M. Tapie de 400 millions d’euros pour services rendus ( ?).
« Sauver l’Europe ou sauver les Français ? »,
écrivions-nous récemment. Il semble, au travers de ses gesticulations, que M. Sarkozy ait choisi l’Europe, celle qu’il a imposée à nos concitoyens par le traité de Lisbonne, avec son cortège de postes de présidents, de chef (e) de la diplomatie, inutiles et coûteux. Hélas, les socialistes en feront de même. Décidemment le pouvoir rend sot !
G.LEVY