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Présidentielle 2022 : Nicolas Dupont-Aignan rentre dans l’histoire de France

Ce n’était à proprement parler pas une surprise : la candidature de NDP à l’élection présidentielle a été annoncée officiellement lors du meeting du 26 septembre au Cirque d’Hiver à Paris mais aucun doute n’était permis : M. Dupont-Aignan a déjà été candidat aux présidentielles de 2012 et 2017 et avait réuni 4,7 % des voix au premier tour avant de se rallier à la présidente du Rassemblement national.

Nicolas Dupont-Aignan candidat à la présidentielle ? Pour offrir un « choix » aux Français dit-il, au-delà d’un duel Macron-Le Pen : « Je veux qu’en 2022, les Français aient le choix« , a déclaré le député de l’Essonne à TF1, peu avant son discours de rentrée. « Je suis candidat maintenant parce que je veux convaincre les Français qu’il n’y a pas de fatalité et qu’on peut vivre une autre vie en France », a-t-il ajouté.

« Oui, je serai candidat. Je serai candidat parce que cette démission de nos autorités depuis des années n’est plus possible et je veux simplement dire aux Français « on peut s’en sortir, il n’y a aucune raison de subir cela ».

 

Après s’être présenté en 2012 (1,79 % des voix) et en 2017, Nicolas Dupont-Aignan entre donc dans une troisième course à la présidentielle. « 80 % des Français ne veulent pas du duel Macron-Le Pen qu’on est en train de nous tricoter (…) Je suis candidat maintenant parce que je veux convaincre les Français qu’il n’y a pas de fatalité et qu’on peut vivre une autre vie en France », a-t-il annoncé.

 

Sa grande idée : proposer la mise en place d’une primaire dans le camp des opposants « républicains et patriotes » à Emmanuel Macron. Une proposition qu’il souhaitait faire en avril.

Marine Le Pen  a opposé une fin de non-recevoir à la proposition d’une «grande primaire» dans le camp de la droite conservatrice, souverainiste et de l’extrême droite. En revanche, l’ancien bras de droit de la présidente du Rassemblement national, Florian Philippot, président du micro-parti Les Patriotes, a plaidé pour une «maison commune des souverainistes» . Les deux responsables envisagent de travailler ensemble. Nicolas Dupont-Aignan, a aussi appelé le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau et le député LR Éric Ciotti à rejoindre cette union. Il a expliqué ne pas souhaiter « une union des droites en soi », mais plutôt « une union des amoureux de la France » qui auraient « une capacité à bâtir une alternative concrète, sérieuse, à Emmanuel Macron ».

Dans cette logique, le président de Debout la France a participé début septembre à la rentrée politique de Julien Aubert (LR) qui indique : « Nous avons une proximité idéologique. Notre différence, c’est la tactique. Lui, a fait alliance avec Le Pen et a fait l’erreur de quitter Les Républicains. Mais il est toujours intéressant d’écouter quelqu’un de critique face à ma famille politique pour essayer de débattre ». Mais par ailleurs, Dupont-Aignan a perdu le soutien du Parti chrétien-démocrate de Jean-Frédéric Poisson.

Nicolas Dupont-Aignan rêve depuis longtemps d’une grande coalition réunissant LR, le RN et la droite  » hors les murs » : il a toujours cru en sa chance et chuchote à qui veut bien l’écouter : « Je suis le seul qui puisse battre Macron. Je suis le meilleur candidat de second tour car je suis plus crédible. » Reste un détail : 4,7 % des voix à la dernière présidentielle : la route sera longue…

S de La Houssière

 

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