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Pourquoi la population pygmée est la plus difficile à recenser d’Afrique?

Le mot pygmée (en grec ancien πυγμαῖος / pugmaîos (« haut d’une coudée ») désigne un individu appartenant à des populations spécifiques caractérisées par leur petite taille, inférieure à 1,50 m de haut. Il ne s’agit pas de nanisme au sens commun (maladie due à la mutation d’un gène) mais d’une adaptation morphologique au milieu de la forêt équatoriale dans laquelle vivent ces populations.

Le terme « pygmée » englobe les différents groupes ethniques disséminés le long de l’équateur dans de nombreux États de l’Afrique actuelle, allant de la partie occidentale Cameroun, Gabon, Congo, République démocratique du Congo, jusqu’au Rwanda, au Burundi et à l’Ouganda à l’Est. Ces groupes de chasseurs-cueilleurs-pêcheurs sont aujourd’hui confrontés à une précarisation croissante par l’exploitation des forêts équatoriales et leur survie se trouve menacée.

Les Pygmées sont des humains de petite taille. C’est une adaptation aux conditions environnementales et au climat. Le groupe le mieux suivi est celui des Mbuti de la forêt d’Ituri (en République démocratique du Congo), qui a été étudié par l’anthropologue britannique Colin Turnbull[7]. Le terme Bayaka est également utilisé pour désigner les Pygmées, terme qui se réfère au peuple plus qu’à sa taille.

  • Les Tumandwa, hommes à peau rougeâtre, aux cheveux bouclés roux.
  • Les Batwa, à la peau plus sombre et aux cheveux plus crépus.
  • Les Bakunda se mélangent aux Batwa pour former les Bazimba.
  • Les Babongo ont une peau un peu plus claire et des cheveux crépus.

Entre autres groupes, on trouve les Aka, les Babenzi, les Baka, les Binga, les Efé et les Twa. Les pygmées et les bantous auraient une origine commune ancienne de 70 000 ans selon l’étude de l’ADN mitochondrial ou 60 000 ans d’après une autre étude basée sur l’ADN nucléaire

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