Nathalie Elimas, engagée auMouvement Démocrate depuis 2007, après avoir assumé différentes fonctions au sein de son Mouvement Départemental (Vald’Oise), en est aujourd’hui porte-parole. Alors que souvent les politiques sont vus comme déconnectés des réalités, elle nous fait découvrir un projet plein d’humanité qu’elle a connu au détour d’actions politiques de terrain.
Nathalie, comment le chemin politique vous a t-il permis de croiser celui de l’hôpital de Margency ?
Je me suis présentée au suffrage des électeurs à l’occasion des élections cantonales de 2008, élections régionales de 2010 et dernièrement aux élections législatives de 2012.
Ces temps électoraux sont toujours des moments de très belles rencontres, de ces femmes et ces hommes qui par leur engagement (sportif, culturel, caritatif…) au sein d’associations participent avec beaucoup de cœur au lien social de nos villes.
Ma plus grande fierté, c’est la rencontre avec le directeur de l’Hôpital d’enfants de Margency, géré par la Croix-Rouge française. Lors de la campagne pour l’élection législative, j’ai entendu parler d’un projet porté par cet hôpital, visant à construire une maison des parents des enfants hospitalisés. J’ai attendu la fin de la campagne pour contacter les porteurs de projet. Je ne voulais surtout pas que ma démarche soit vue comme électoraliste.
En juillet 2012, j’ai pu obtenir un rendez-vous avec le directeur de l’hôpital qui m’a fait découvrir les actions de l’hôpital et de tous les bénévoles qui se battent pour rendre moins difficile le quotidien des familles.
Quelle est la spécificité de l’hôpital de Margency ?
Cet hôpital est unique en France : c’est un établissement pédiatrique qui accueille en soins de suite et de réadaptation des enfants âgés de quelques semaines à 18 ans, atteints de pathologies lourdes (cancer, maladie rare, pathologies respiratoire et digestive) et qui y séjournent de longs mois, parfois une année. Un tiers d’entre eux environ viennent de l’étranger et des DOM-TOM. Ces enfants ont besoin d’avoir leurs parents à leurs côtés, d’où la nécessité de pouvoir les héberger : de là est née l’idée de la création de « la maisonnette ».
La « maisonnette», et l’association « les amis de Gianpaolo »… Dites nous en plus…
La « maisonnette » est un projet de construction d’une maison pouvant accueillir jusqu’à 30 parents d’enfants malades. Il nécessite de réunir des fonds à hauteur de 3 millions d’euros à partir de dons privés pour boucler le projet d’ici 2015.
Vous savez, compte tenu de la spécificité pédiatrique de l’établissement, la présence d’un parent est une composante indispensable à la guérison. Actuellement, les familles sont hébergées dans un lieu qui ne répond plus aux exigences de qualité que la Croix-Rouge française promeut.
L’association «les amis de Gianpaolo » assume une mission formidable de soutien (financier, logistique, moral…) aux parents d’enfants hospitalisés. L’association et l’hôpital portent le projet de la « maisonnette ».
Qu’apporte votre engagement politique à ce projet ?
J’ai intégré le comité de pilotage du projet « la maisonnette » et récemment le conseil de surveillance de l’hôpital ce qui me permet d’appréhender l’environnement financier, réglementaire, technique et humain relatif au domaine de la santé et d’inscrire mon engagement dans la durée.
J’amène aux équipes de porteurs de projet de « la maisonnette » et à l’association mon réseau presse, mon savoir-faire dans le domaine de la communication, mes relations avec les élus… Mon soutien à ce projet est l’application la plus concrète de l’humanisme qui est le fondement de notre projet au sein du Mouvement Démocrate. La politique ne doit pas être coupée du réel !