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L’étrange rétropédalage du CNRS sur un vaccin anti-VIH

Le CNRS s’est retiré d’un projet de vaccin pour lutter contre le VIH développé par Biosantech, une société basée en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Pourtant, cette dernière certifie avoir obtenu de bons résultats cliniques en avril 2016. Le Centre national de recherche rétorque qu’il n’a pas « eu connaissance de projet de poursuite d’essai clinique » depuis. La biotech estime que la vraie raison de la décision prise par le CNRS est ailleurs…

Une incompréhension totale. C’est le sentiment éprouvé par Corinne Treger, cofondatrice et Pdg de Biosantech. La société a annoncé mardi 28 février que le Docteur Loret, chercheur au CNRS, s’est vu « interdire par la direction générale du CNRS à Paris la communication par voie de presse des résultats de la poursuite de l’essai clinique » d’un vaccin anti-VIH. Et il est également « sommé de cesser tout contact avec Biosantech », la biotech avec laquelle il développait le traitement candidat jusque-là. « Il est co-déposant des deux brevets couvrant le vaccin ; il connaît le produit, effectue les dosages. On peut difficilement travailler sans lui », déplore Corinne Treger. La décision du CNRS, transmise par courrier le 27 février, soit la veille, à la société, met un coup d’arrêt au développement du vaccin-candidat.

La biotech ne comprend pas le bien-fondé de la décision du CNRS. Elle estime que les résultats de son vaccin candidat « sont très bons » et qu’il représente « le seul espoir tangible de vaccin curatif du sida, à un stade aussi avancé« .

(…)

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