Le nombre de grévistes recule mais la grève continue, et avec elle, le blocage des transports ferroviaires. Un manque à gagner important pour la SNCF. Voici les chiffres pour l’instant avancés :
Jean-Pierre Farandou, nouveau directeur de la SNCF depuis cette année, a communiqué sur une perte de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires en comparaison du chiffre d’affaires de l’année dernière à la même période (soit une moyenne 20 millions par jour). Alors qu’en 2018, les conséquences financières de la grève entraînant la mise en concurrence de la SNCF au printemps-été avaient coûte plus de 900 millions d’euros.
Le chiffre d’affaires annuel de la SNCF s’élevait en 2018 à 33,3 milliards d’euros.
Le président de la SNCF a délibérément choisi de tirer la sonnette d’alarme en annonçant ce chiffre il y a quelques jours. Oui, le manque à gagner aura des conséquences financières désastreuses pour le groupe, déjà bien mal en point.
Alors que les syndicats de la SNCF – dont les plus durs la CGT Cheminots et Sud Rail sont pour l’instant insensibles à ce genre d’arguments. Dans la guerre d’usure entre syndicats et gouvernement, Jean-Pierre Farandou prend ainsi les Français et l’opinion publique à témoin. La grève a des effets présents mais aura aussi des effets futurs sur les finances publiques. Sans compter les effets collatéraux sur l’économie en général.
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