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Le chemsex : une pratique sexuelle à haut risque pour les jeunes

Le « chemsex», une pratique dangereuse qui associe le sexe à la prise de drogues

L’addiction est un autre risque bien réel, avec des conséquences physiques, psychiques et sociales. En 2016, la consommation de Tom augmente drastiquement. Il fume de la méthamphétamine toutes les 30 minutes ou se l’injecte toutes les 4 heures. Sans compter sa prise de GHB toutes les 3 heures, même seul et avant d’aller au travail. De plus en plus absent, il est licencié en novembre 2016. « Il appréciait la sensation d’intoxication et ses rapports sexuels aventureux et satisfaisants », raconte le médecin australien. « Mais il avait perdu son travail, s’endettait de plus en plus et il avait contracté de multiples IST. Il avait perdu 14 kilos en 10 mois et était devenu dépendant aux drogues. Malgré cela, Tom pensait que sa consommation était sous contrôle, et n’envisageait pas de changer son comportement ».

Sur les 21 cas d’overdoses mortelles recensées par la brigade des stupéfiants de Paris en 2015, trois étaient liées à l’injection de drogues lors de chemsex, les victimes appartenant au milieu festif gay, répertorie l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) dans un dossier sur le chemsex. Devant l’augmentation de ces décès, l’association AIDES a mis en place un numéro d’appel d’urgence (01.77.93.97.77) et un groupe de discussion privé sur Facebook.

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