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Loi de 1905 : Le Grand Orient se réjouit de l’annonce faite par le Président


« La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes […] »

Le Grand Orient de France se réjouit de l’annonce faite par le Président de la République, le lundi 18 mars, affirmant qu’il ne toucherait pas à la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905. Après plusieurs mois de silence, il déclare enfin que sa « vision est claire », qu’il « ne souhaite pas qu’on change la loi de 1905, ce qu’elle représente et permet de préserver. »
Le Grand Maître du Grand Orient de France, tout au long de ses rencontres, d’abord à l’invitation du Président de la République, puis à celle du Ministre de l’Intérieur, avec la presse et au cours de ses conférences publiques, n’a cessé de rappeler que la laïcité, éclairant le triptyque républicain, garantit le bon fonctionnement des institutions, l’unité de la nation, la paix sociale.
Suite à la déclaration du Président de la République, le Ministre de l’Intérieur admettait ce mardi 19 mars 2019 que cette décision faisait suite aux échanges avec les associations laïques et les Obédiences maçonniques.

Monsieur le Président, ce premier pas en attend d’autres … un dernier effort…
Vous jugez que la « crise de la représentativité » est une « crise de l’État de droit », dont la « laïcité est une part » et qu’il faut « reconquérir des principes, des actes, une éducation et faire respecter cette part d’ordre sans laquelle la liberté ne peut pas s’exercer ».
Le Grand Orient de France vous demande alors d’assurer l’exercice de cette liberté dans toute la République, en supprimant le concordat en Alsace Moselle, et les régimes particuliers ultra-marins.

Monsieur le Président de la République, nous vous demandons aussi de sanctuariser cette laïcité en constitutionnalisant les articles 1 et 2 de la loi de 1905, deux principes juridiques fondateurs par lesquels, « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes […] » (article 1), et « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. […] » (article 2).

En terminant ce travail nécessaire, vous aurez réalisé ce qu’aucun de vos prédécesseurs n’a eu le courage de faire.

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