François Mitterrand est resté fidèle TOUTE sa vie à ce serment et à la personne du « Maréchal » Pétain.
Je ne veux pas oublier qu’aujourd’hui avec les pompes de la République on célèbre les 20 ans de la mort d’un homme, François Mitterrand, qui reçut la Francisque, Ordre prestigieux du régime de Vichy, attribué à seulement 2626 titulaires.
Ordre dont il est resté fidèle jusqu’à sa mort le 8 janvier 1996.
François Mitterrand pour obtenir cette distinction du Maréchal Pétain en mars 1943 a du déclarer : « Je soussigné déclare être Français de père et de mère, n’être pas Juif… et n’avoir jamais appartenu à une société secrète. »
Il s’est ensuite engagé à : « Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre ».
François Mitterrand est resté fidèle TOUTE sa vie à ce serment et à la personne du « Maréchal » Pétain.
Pour recevoir cette distinction honorifique, il a été parrainé par deux membres de la Cagoule (Gabriel Jeantet, membre du cabinet du maréchal Pétain, et Simon Arbellot).
Ces liens avec la CAGOULE remontent avant guerre et ont continué activement après guerre.
En janvier 1935, Eugène Deloncle fonde une organisation secrète d’extrême droite, l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale, surnommée la Cagoule par Maurice Pujo. C’est Eugène Schueller, le fondateur de la société L’Oréal, qui met ses moyens personnels et financiers à disposition de la Cagoule et organise des réunions au siège de sa société.
Plusieurs jeunes gens, amis et étudiants pour la plupart, résidant à l’internat des pères maristes du 104, rue de Vaugirard à Paris, fréquentent alors les chefs de la Cagoule. Sans tous adhérer au mouvement ou faire état publiquement d’une quelconque approbation, on y retrouve Pierre Guillain de Bénouville, Claude Roy, François Mitterrand et André Bettencourt. Avec ses amis, Le 1er février 1935, François Mitterrand participe à la manifestation de l’Action française contre les médecins étrangers autorisés à exercer en France, aux cris de « La France aux Français » (plus connue sous le nom réducteur de manifestation contre « l’invasion métèque »).
Robert Mitterrand, frère du président, épousa en 1939, Édith Cahier, fille de Paul Cahier, dont la sœur est l’épouse d’Eugène Deloncle. La propre sœur de Robert et François Mitterrand, Marie-Josèphe de Corlieu (« Jo »), fut, de 1941 à 1947, la maîtresse de Jean Bouvyer, ancien cagoulard. À la Libération, Bouvyer bénéficie du témoignage en sa faveur de François Mitterrand, qui explique que l’ancien cagoulard avait caché chez lui du matériel et fabriqué de faux papiers. La mère de Jean-Marie Bouvyer, Antoinette, devint en 1946 la marraine de Jean-Christophe Mitterrand.
Les liens avec Eugène Schueller sont moins directs. En 1945, Mitterrand fut nommé, pour peu de temps, président-directeur général des Éditions du Rond-Point (appartenant au groupe de Schueller), lesquelles publiaient un magazine intitulé Votre Beauté.
François MITTERRAND Président de la République reste fidèle à la personne du Maréchal. Il fait déposer une gerbe sur la tombe de PÉTAIN le 22 septembre 1984 (jour de sa rencontre-poignée de main avec le chancelier ouest-allemand, Helmut KOHL ) et le 15 juin 1986, à l’occasion du 70ème anniversaire de la bataille de Verdun, puis chaque année le 11 novembre à partir de 1987, jusqu’au scandale qui en découle en 1992.
MITTERRAND participa alors à la demande de Robert Badinter à la commémoration des 50 ans de la rafle du Vélodrome d’Hiver le 16 juillet 1992, au cours de laquelle avec de nombreux amis nous l’avons accueilli et hué au cri de « Mitterrand à Vichy ! ».
Mitterrand restera toujours fidèle à son grand ami, René Bousquet rencontré dans les hôtels de Vichy. Bousquet sera secrétaire général à la police du régime de Vichy du 18 avril 1942 au 31 décembre 1943 ; à ce titre, il fut l’organisateur de la rafle du Vél’ d’Hiv’ conduisant à l’arrestation de 13152 Juifs dont 4115 enfants. Ensuite pour la ZONE LIBRE Bousquet assure à Helmut Knochen chef du SD en France que les 3 000 premiers Juifs de la zone libre seront entre leurs mains avant août. Il accélère la déportation des Juifs étrangers de la zone libre. En effet, à l’automne 1942, 8 000 à 10 000 d’entre eux sont arrêtés.
Mitterrand défendra jusqu’à la mort mystérieuse de Bousquet, cet ami. Après la guerre, il intervient avec des anciens de Vichy dont son directeur de cabinet Jean-Paul Martin, ancien collaborateur de Bousquet à Vichy pour que ce dernier ne soit pas condamné à mort. Il le défendra jusqu’au bout.
Selon Georges-Marc Benamou, François Mitterrand aurait tenu les propos suivants à propos de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police du régime de Vichy : « Une carrière ainsi brisée à trente-cinq ans, ce n’est pas supportable… Bousquet en souffrait cruellement. Imaginez cette cassure, cette carrière foudroyée … »
En 1974, René Bousquet soutenait et apportait son concours financier au candidat François Mitterrand contre Valéry Giscard d’Estaing. Une photographie de l’époque témoigne de ces contacts entre les deux hommes, réunis autour d’une tablée familiale dans la maison de Latche.
En 1981, après la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle, Bousquet sera reçu au palais de l’Élysée « pour parler politique ».
En 1986, quand les accusations portées contre René Bousquet prennent de la consistance, le Président aurait cessé de le voir mais est intervenu via ses différents ministres de la Justice pour retarder l’avancement des procédures judiciaires contre Bousquet et son adjoint Legay.
En 1995, il déclare à Jean d’Ormesson à propos de l’affaire Bousquet : « Vous constatez là l’influence puissante et nocive du lobby juif en France ».
A la veille de sa mort, le vieux sympathisant cagoulard et matricule 2202 de l’ordre de la Francisque était resté fidèle aux idées de sa famille, de ses amis de jeunesse et du Maréchal auquel il avait prêté serment.