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Finalement ça n’aura pas marché. L’ex PDG, nouveau président du conseil n’a pas tenu ses administrateurs. Ses ennemis étaient trop forts. C’était pourtant le premier patron de Danone à ne pas faire partie de la famille Riboud. Mais il a peut-être poussé trop loin la volonté humaniste pour faire de l’humanitaire.

Les fonds activistes, nommés Artisan Partners ou Bluebell Capital, et qui, avec quelques pour cents du capital, ont donc fini par gagner en influence et faire entendre leur voix. Celle de changer la direction de Danone, pour en installer une plus axée sur la performance financière, objectif logique d’une entreprise. Le groupe d’Emmanuel Faber était connu pour être le premier à avoir adopté le statut d’entreprise à mission, est reconnu pour son climat social mais les performances de l’entreprise, qu’elles soient stratégiques (le plan stratégique Local First posait question), liées au plan Produit ou financières, n’étaient plus au rendez-vous. Les volumes de ventes s’érodent depuis de nombreuses années.

C’est Gilles Schnepp qui prend la suite de Faber et devient président. La chasse de têtes doit encore s’opérer pour trouver celui qui incarnera la direction générale du groupe agroaliementaire, la vraie stratégie Danone, un groupe français capable de faire concurrence au géant mondial qu’est Nestlé.

Frainçoise delrieux