CONFERENCE DE PRESSE: LE PS TREBUCHE ET HOLLANDE RESISTE
C’est par la situation internationale que Hollande a commencé son discours : Le monde affronte des crises. La France s’interroge dans un climat de défiance lourd, sur son avenir. C’est à ces questions que je veux répondre. Mon premier devoir est d’assurer la sécurité de la France, or le monde est menacé par un terrorisme qui a changé de dimension et n’a jamais eu autant de moyens financiers, militaires, humains. Ce n’est pas seulement l’Irak qui est menacé, pas seulement le Moyen-Orient, c’est l’Europe, c’est le monde. La France a pris ses responsabilités. Au cours du mois d’aout, j’ai autorisé la livraison d’armes aux Irakiens pour que ces combattants courageux puissent endiguer le terrorisme. Ce matin, j’ai réuni le conseil de défense et j’ai décidé d’accorder le soutien aérien aux autorités irakiennes. Notre but est la paix en Irak en affaiblissant les terroristes. Nous n’irons pas au-delà, il n’y aura pas de troupes au sol et nous n’irons qu’en Irak.
Après avoir longuement parlé de la situation internationale et de la relation de la France avec l’Europe, François Hollande a choisi de terminer son propos liminaire par sa politique intérieure, assurant pour commencer être arrivé avec un État en faillite. J’ai fait le choix de la jeunesse, c’était la priorité, ça l’est toujours. L’Education doit garder les mêmes valeurs mais s’ouvrir aux nouvelles technologies. Hollande a assuré que l’Europe est face à des choix cruciaux. Elle doit avoir une défense et ne peut pas s’en remettre à d’autres, ou alors elle n’est plus un continent qui pèse. Une étape doit être franchie pour que les efforts soient cordonnées et les efforts partagés. L’Europe doit être une protection, et elle n’est pas ressentie comme telle. Si le projet européen se dilue, la voie est ouverte, aux égoïsmes, aux populismes, aux séparatismes.