Vudailleurs.com

Comité des Programmes Scientifiques du CNES – Réunion au Siège de Paris Les Halles

cucu

En préambule de la réunion du 21 septembre, le CPS a tout d’abord évoqué le dernier rebondissement de la mission spatiale de tous les records, Rosetta-Philae, avec la localisation, le 5 septembre, de Philae à la surface de Tchoury, à l’endroit précis que les ingénieurs du CNES avaient prédit. Il est ensuite revenu sur les succès majeurs de l’été, notamment la décision du développement de SWOT, dédié à l’océanographie et l’hydrologie, la signature de l’accord de coopération MERLIN, qui a pour objet la mesure de la concentration de méthane dans l’atmosphère, la confirmation par la NASA du lancement d’InSight en 2018 ainsi que la signature de l’accord-cadre Espace et Santé avec l’INSERM.

Il a aussi rappelé les enjeux majeurs de 2016, tout d’abord la conférence ministérielle de l’ESA qui se tiendra en fin d’année à Lucerne (Suisse) et dont les dossiers principaux sont la poursuite de l’exploitation de l’ISS de 2020 à 2024 et ExoMars. Le CPS est aussi revenu sur les questions relatives au climat et la tenue de la table-ronde « How Space Agencies Will Contribute to the Implementation and Follow-up of the Paris Agreement during COP 21? » organisée dans le cadre de l’IAC 2016 (International Astronautical Congress 2016) qui aura lieu du 26 au 30 septembre à Guadalajara. Cette table-ronde réunira les chefs d’agences spatiales du monde entier, pour faire le point sur les questions du climat en prélude à la COP22 qui aura lieu à Marrakech au mois de novembre.

Au cours de la réunion, les activités du CADMOS du CNES (Centre d’Aide à la Mise en Œuvre des activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales) ont été présentées aux membres du CPS et à son Président, Jean-Loup Puget, de même que les programmes liés à l’observation de la Terre, en particulier MicroCarb, un satellite destiné à mesurer la répartition de dioxyde de carbone à l’échelle planétaire.

Les membres du CPS ont examiné les projets de nouvelles missions et les nombreuses opportunités, en coopération bilatérale ou dans un cadre ESA, qui se présentent au CNES, preuve de l’excellence des ingénieurs et scientifiques français et de la qualité de ses coopérations internationales.

Postez un commentaire

You don't have permission to register