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Pour résumer, il s’agit d’une démonstration des capacités d’un robot nommé Atlas qui a été développé par Boston Dynamics (entreprise possédée par Alphabet – la marque commerciale de Google). Certaines de ses capacités sont incroyables – cela donne le frisson.

A un moment, un assistant frappe le robot avec une crosse de hockey. Ce qui arrive alors est intéressant, c’est le moins que l’on puisse dire.

En robotique, il existe ce qu’on appelle le paradoxe de Moravec. En gros, ce paradoxe établit qu’il est plus facile de construire un ordinateur capable de mieux raisonner que l’homme qu’un robot capable de mieux manoeuvrer que l’homme.

Par exemple, un algorithme ou un simple système d’intelligence artificielle (IA) peuvent battre un maître aux échecs. Mais la plupart des robots n’ont même pas les capacités ou la dextérité d’un jeune enfant. Mais tout ceci est en train de changer. L’année dernière, nous avons interviewé à ce sujet Erik Brynjolfsson, auteur de The Second Machine Age :

 » Nous sommes sur le point de renverser le paradoxe de Moravec.

Les robots actuels sont encore passablement maladroits, mais ils commencent à apprendre comment marcher et courir. Ici, au MIT, nous avons un robot guépard qui court plus vite que n’importe quel être humain. N’essayez même pas d’aller plus vite que lui : il possède quatre pattes et atteint une vitesse de 46km/h, saute par-dessus des obstacles, monte et descend les escaliers et les collines. Si vous le poussez et essayez de le faire tomber, il se remettra sur ses pattes.

Nous pensons que la robotique peut fabriquer des robots de plus en plus adroits pouvant travailler dans les usines aux côtés d’êtres humains. Grâce à leurs capteurs de force, s’ils buttent contre quelque chose, ils s’adaptent et ne l’écrasent pas. Ils feront attention à ne pas faire de mal aux gens qui les entourent ni à casser les objets qu’ils touchent.

Ils n’ont pas encore dépassé l’habileté de l’homme mais ce problème est en passe d’être résolu assez rapidement.

Un exemple concret ? Les systèmes de vision. Il y a cinq ans, la vision était notablement moins bonne [chez les robots] que chez les hommes. Même à l’époque où j’ai écrit mon livre The Second Machine Age, les systèmes de vision étaient généralement bien moins performants que ceux des êtres humains.

Aujourd’hui, on a des exemples de systèmes de vision non seulement aussi bons que ceux des êtres humains mais même meilleurs pour, par exemple, lire les panneaux routiers. On a un système de vision dans une voiture autonome. La dernière génération peut lire les panneaux routiers avec une précision aussi bonne, voire meilleure, que celle de l’homme. Voilà un exemple où nous dépassons certaines des limites sensorielles et motrices qui empêchaient les machines d’être aussi performantes que l’homme. »

Voilà donc l’avenir de la robotique… Je vous laisse méditer sur cette vidéo et nous nous retrouvons très bientôt pour parler des incroyables progrès accomplis par les robots et de ce que cela signifie pour nous, investisseurs.

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit