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Annick Goutal : la nouvelle dynamique d’Amore Pacific

 

Amore Pacific a étoffé son portefeuille avec le rachat d’Annick Goutal au fonds américain Starwood Capital, en 2011. Le groupe coréen avait mis 25 millions d’euros sur la table pour cette opération et annoncé qu’il allait tripler le chiffre d’affaires de la marque en la déployant en Asie.

Près de deux ans après son rachat par Amore Pacific, le groupe coréen de cosmétiques, Annick Goutal affiche son ambition de devenir leader de la parfumerie de niche. Un segment que la marque a pratiquement inventé il y a trente-deux ans mais où d’autres acteurs, Joe Malone ou Aqua di Parma en tête, ont grandi plus vite. Être adossé à un industriel du métier a des avantages. « Nos actionnaires ont une vision à long terme claire de ce qu’ils veulent faire », se félicite le directeur William Bouheret. Entré dans la maison avant la cession aux Coréens, il a repris le flambeau des mains de Brigitte Taittinger, qui a quitté la maison en décembre dernier.

Pour s’emparer d’Annick Goutal, Amore Pacific aurait déboursé quelque 25 millions d’euros. Depuis, le groupe a consacré 1,75 million à sa relance : modernisation du site de Chartres (où sont désormais produits les parfums Goutal et ceux de la licence Lolita Lempicka), rénovation des 12 boutiques détenues en propre avec deux autres ouvertures prévues cette année : l’une dans le quartier branché de Soho, à New York, la seconde à Düsseldorf, en Allemagne. Avant de s’attaquer à la Chine, priorité est donc donnée aux pays matures, parmi lesquels le Japon, où Petite Chérie a contribué à rendre populaire auprès des jeunes filles l’utilisation de produits de parfumage.

L’ ex-patron des Parfums Givenchy devra développer les marques françaises, Annick Goutal, du géant coréen mais aussi ses marques propres de cosmétiques en Europe.

thierry Maman

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