Le monument avait été le théâtre de scènes insurrectionnelles. Tags sur la façade de l’Arc de Triomphe, vols dans sa boutique de souvenirs, et œuvres d’art endommagées : le préjudice avait été évalué à plus d’un million d’euros. En tout, 412 personnes avaient été interpellées, et 378 placées en garde à vue. Alors que bon nombre des 17 personnes qui doivent être jugées ont indiqué s’être seulement « réfugiées » dans l’Arc de Triomphe à cause des gaz lacrymogènes, l’ordonnance de renvoi admet que « force est de constater que les instigateurs, voire les principaux auteurs des faits n’ont pu être identifiés ».
Jean-Philippe Morel n’a pas hésité lorsqu’on lui a proposé d’être l’avocat de l’association « Halte au pillage du patrimoine archéologique » (HAPPAH) dans le procès du saccage de l’Arc de triomphe. L’association s’est portée partie civile suite aux dégradations commises lors de l’Acte 3 des gilets jaunes le 1er décembre 2018. Parmi les victimes du courroux des manifestants : le moulage en plâtre de la statue de Marianne « le Génie de la patrie » de François Rude, retrouvée brisée.
Le procès se tiendra du 22 au 27 mars 2021 devant le tribunal correctionnel de Paris.
Hélène Samson







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