Face à la hausse du coût de la vie et à des aides jugées insuffisantes, un nombre croissant d’étudiants en France se tournent vers la prostitution pour financer leurs études et leur logement. Associations et chercheurs alertent sur les risques sanitaires, psychologiques et sociaux liés à ce phénomène en pleine progression.
La précarité pousse les jeunes vers la prostitution
En France, de plus en plus d’étudiants se tournent vers la prostitution pour financer leurs études et leur logement. La hausse du coût de la vie, des loyers et l’insuffisance des aides financières expliquent cette tendance. Les associations spécialisées, comme l’Amicale du Nid, alertent sur une réalité souvent invisible mais en progression rapide.
Un phénomène caché mais réel
La prostitution étudiante se déroule principalement en ligne, via les réseaux sociaux et les plateformes spécialisées. Elle concerne surtout des jeunes femmes, mais aussi des hommes. Selon les associations, environ 600 000 personnes seraient en situation de prostitution en France.
Des conséquences graves
Les risques sont multiples : infections sexuellement transmissibles, traumatismes psychologiques, isolement social et violences. Une étude Inserm/Sorbonne Université révèle que 95 % des personnes prostituées déclarent avoir subi des violences, dont 85 % des violences sexuelles.
Les appels des associations
Les organisations demandent un renforcement des aides financières pour les étudiants, des campagnes de sensibilisation dans les universités et un accompagnement psychologique adapté. Pour elles, l’augmentation de la prostitution étudiante est un signal d’alarme sur la précarité des jeunes et l’urgence de mettre en place des politiques publiques plus efficaces.





