En juin dernier, la ville de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, accueillait la Finale des Jeux de l’Acadie 2025. Parmi les invités, Daniel Zielinski, délégué interministériel des sports, avait surpris l’assistance en formulant une promesse audacieuse : hisser le drapeau acadien au sommet du Kilimanjaro, le plus haut sommet d’Afrique.
Quelques mois plus tard, l’engagement est devenu réalité. L’ascension de la montagne mythique, culminant à 5 895 mètres, s’est achevée par un geste hautement symbolique : le drapeau acadien flottant au-dessus des nuages africains.
Pour Daniel Zielinski, il s’agissait de donner une portée universelle à l’identité acadienne. « Ce drapeau représente une culture, une histoire et une jeunesse qui rayonnent bien au-delà de l’Atlantique », a-t-il confié après son exploit.

L’événement a suscité un vif écho dans la communauté acadienne. À Dieppe comme ailleurs, beaucoup y voient un signe fort : l’Acadie, souvent perçue comme une mémoire locale, affirme désormais sa place sur la scène internationale.
Au-delà du défi sportif, l’initiative illustre la puissance des symboles. En reliant les Jeux de l’Acadie à l’un des sommets les plus emblématiques du monde, Daniel Zielinski a offert à la jeunesse acadienne une image inspirante : celle d’un drapeau qui dépasse les frontières et rappelle que l’identité peut se conjuguer avec l’universalité.





