Avec l’organisation de la CAN, le Gabon s’ouvre au monde
Lors de son accession au pouvoir, Ali Bongo Ondimba fut rapidement la cible de critiques virulentes. De nombreux partis d’opposition le qualifiaient de « dictateur » ou de simple « businessman », doutant de sa capacité à incarner une véritable vision politique.
Trois ans plus tard, le président gabonais tente de démentir ces accusations. Son gouvernement s’est élargi avec l’entrée de figures issues de l’opposition, notamment Pierre-Claver Maganga Moussavou, signe d’une volonté d’ouverture. Par ailleurs, l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Gabon constitue une vitrine internationale, offrant au pays une visibilité nouvelle et une opportunité de renforcer son image sur la scène mondiale.
Cette évolution suscite des interrogations parmi les observateurs : Ali Bongo est-il en train de se révéler comme le démocrate que le Parti Démocratique Gabonais avait présenté ? Pour l’heure, la réponse demeure incertaine. Les critiques persistent, mais certains signes laissent entrevoir une trajectoire plus inclusive.
L’avenir dira si cette ouverture se confirme au-delà de l’événement sportif. En exposant son pays aux yeux des observateurs internationaux grâce à la CAN, Ali Bongo semble vouloir inscrire le Gabon sur la route de la démocratie.





