L’UDI recueille les soutiens de Valéry Giscard d’Estaing et de Simone Veil. Les anciens ministres Rama Yade, Chantal Jouanno et Hervé Morin comptent parmi les principaux adhérents.
Au PS et à l’UMP, les réactions sont mitigées. La présence d’anciens membres du gouvernement sous Sarkozy fait craindre à Harlem Désir que l’UDI ne soit qu’un «satellite» de l’UMP, alors qu’à l’UMP, certaines voix assimilent la présence de l’UDI à un rôle de parti libéral et européen auprès de l’UMP. Jean-Louis Borloo se défend de toute récupération, clamant haut et fort: «Nous sommes le seul et véritable espoir [qui puisse tenir le rôle de parti d’opposition]… Nous sommes une coalition claire et sans ambiguïté avec la droite».
Réussir là où François Bayrou a échoué, dans une stratégie qui a eu pour effet de disperser les forces plutôt que de les regrouper. Réussir également là où la droite a échoué, comme pour la reconquête de la capitale. Les enjeux électoraux de l’UDI sont clairement fixés par son nouveau président: «Paris est l’un des objectifs que nous avons, comme le Grand Ouest, le Sud-Ouest, parce que ce n’est pas l’UMP qui pourra gagner […] Je suis désormais prêt à engager mes troupes». Premier objectif: les élections européennes, dans dix-huit mois.
D’après CY







Un commentaire
Nous au PRF, il se pourrait qu’on vienne grossir ses troupes à Jean Louis Borloo. Nous y réfléchissons. CYRILLE LEGALL le président du PRF.