Afin de faire face à la seconde vague de l’épidémie de Covid-19, le gouvernement a imposé depuis le 30 octobre le télétravail obligatoire à toutes les entreprises en capacité de le faire. Ainsi, plusieurs millions de Français exercent désormais leur activité professionnelle depuis leur domicile.
Une aubaine pour se retrouver avec sa moitié et batifoler entre deux réunions de travail ? Bien au contraire ! D’après cette nouvelle étude réalisée par Gleeden, le leader de la rencontre extra-conjugale en Europe, le télétravail serait un « tue-libido » et une véritable menace pour l’intimité du couple. Explications.
Près de 8 françaises sur 10 connaissent une baisse de libido depuis qu’elles sont en télétravail
Se lever plus tard, échapper aux transports en commun bondés, s’habiller de façon décontractée et éviter les conversations inutiles à la machine à café : sur le papier, le télétravail à tout pour plaire !
Sauf qu’après des semaines d’activité à distance, cette solution autrefois rêvée par les salariés semble pourtant avoir un fort impact négatif sur leur vie privée, et plus précisément dans leur chambre à coucher.
En effet, d’après cette nouvelle étude réalisée en ligne par le site de rencontres Gleeden auprès de plus de 2500 femmes*, près de 8 françaises sur 10 (79%) admettent ressentir une baisse drastique de leur libido depuis qu’elles ont commencé le télétravail.
Elles ne sont d’ailleurs que 26% à avoir eu des rapports sexuels depuis le début du second confinement.
Le télétravail : une source de stress supplémentaire incompatible avec une vie sexuelle épanouie
2020 est une année particulièrement stressante pour la majorité des Français. La peur du virus, un avenir incertain et des conditions de vie professionnelles bouleversées ont eu des conséquences désastreuses sur la santé mentale des salariés révélait une récente étude. Un tiers des télétravailleurs serait d’ailleurs en état d’épuisement émotionnel.
Pas étonnant que le stress lié au télétravail soit la raison principale évoquée par 81% des répondantes pour expliquer leur baisse de libido et leur « non-envie » d’avoir des rapports sexuels.
68% des répondantes mentionnent également une mauvaise gestion de leur temps libre lorsqu’elles sont en télétravail et l’impression de ne pas savoir quand s’arrêter. Il est en effet difficile de mettre des barrières entre vie privée et vie professionnelle lorsque votre bureau est dans votre salon.
Un laisser-aller qui nuit à l’estime de soi
Près des deux tiers des répondantes (65%) indiquent également qu’elles ne se sentent plus sexy ou désirables depuis qu’elles sont en télétravail. Les avantages initiaux de pouvoir travailler sans devoir s’apprêter ont vite conduit à des dérives néfastes pour l’estime de soi. Pyjama et cheveux gras, un combo perdant pour la libido !
Enfin, 35% des sondées estiment que le manque de moments à l’extérieur, où elles pouvaient autrefois cultiver leur imaginaire érotique grâce aux inconnus croisés dans la rue est également responsable de la diminution de leur envies sexuelles.
« Chéri, pas ce soir, je n’ai pas envie »
Et puisqu’elles n’ont pas la tête à ça, les télétravailleuses doivent parfois faire preuve d’imagination pour repousser les avances de leur partenaire.
Bien qu’elles soient 88% à utiliser la carte de l’honnêteté en avouant leur manque de motivation, plus d’une femme sur deux (54%) a déjà prétexté un mal de tête. 32% admettent avoir utilisé l’excuse d’un cycle menstruel capricieux et 11% celles du bruit qui pourrait réveillé les enfants.