Législatives 2024 : Un drame à l’horizon avec cette cohabitation ? Par Philippe Moreau
Depuis l’instauration du quinquennat au début des années 2000, la succession de la présidentielle et des législatives dans le calendrier électoral rendait l’hypothèse d’une dissolution improbable. Le Président de la République est tout puissant car il partage le pouvoir exécutif avec le chef du gouvernement. Comme il le nomme, le contrepouvoir reste faible mais la dernière élection législative lui a retiré la majorité absolue. Une bataille pour le renverser a commencé laissant les Français dans l’incertitude, une échéance en juillet pouvant plonger la France dans le chaos. Les promesses de campagne affluent comme Noël avant l’heure mais la fée de 20 H 00 risque de transformer ce rêve de cadeaux en cauchemar !
De mon point de vue les décisions comme l’âge de la retraite de Monsieur Mitterrand, les 35 heures de Madame Aubry, le quinquennat de Monsieur Chirac avaient tous un point commun : « avoir une idée lumineuse, à la limite du populisme, suffisamment forte pour conserver le pouvoir ». La question que je me pose : ont-ils toujours pensé à l’intérêt suprême : les Français ?
De tous les programmes, je n’ai pas vu aborder la possibilité d’un retour à un septennat qui allongerait le temps de construction pour un Président en gardant la perspective d’une remise en cause d’une cohabitation avec le quinquennat des Députés. Cette hypothétique échéance permettrait le retour d’un régime plus équilibré, d’un retour à des fonctions législatives et exécutives plus sereines avec un Premier ministre qui serait un vrai chef de gouvernement plus indépendant du Président pour mener la politique de la nation.
La campagne commence ce lundi, Mesdames et Messieurs les candidats ne vous contentez pas d’écouter les Français mais de les entendre. Ne méprisez pas les avis de tous les Français, avec pour certains cette suffisance habituelle, car cela produira l’inverse de votre action !
Un seul enjeu national : Les Français s’inquiètent et vous regardent !
Philippe Moreau
Vice-Président Résilience-Rurale-Humaniste
Jean-Yves Lagrange
Vous avez entièrement raison M Moreau.
Quelque soit la couleur et le mouvement politique qui sortira +/- vainqueur de ces élections législatives anticipées, l’important est que celui-ci, ou ceux-ci, entendent les français. Nos compatriotes ne sont pas idiots contrairement à ce que pensent les soient disants « élites ». Des idées intéressantes et potentiellement réalistes sortent des cerveaux de chacun. Enfin presque chacun. Malheureusement notre avenir est trop souvent confié à des individus qui ne pensent pas comme le peuple. Ils imaginent connaître les solutions miracles pour aider et favoriser les gens, les entreprises, les collectivités… et se trompent 9 fois sur 10. Il est temps de changer tout cela. Du moins d’essayer car si nous conservons ce « logiciel » actuel, notre système quasiment unique au monde, notre avenir et celui de nos enfants et petits-enfants, ne survivront pas aux caprices des dirigeants qui aspirent qu’ à conserver un « pouvoir » dénué de sens à notre époque.
Les « yaka fokon » des différents mouvements se renvoyant la balle sont désastreux et n’apportent aucune solution concrète aux situations complexes vécues par nos compatriotes. Ne faut-il plus aujourd’hui faire confiance à ces politiciens, ces énarques, ces conseillers déconnectés de la réalité ? Ne faut-il pas confier les commandes à des personnes compétentes à l’image des grands chefs d’entreprises ? Les compétences s’acquièrent avec le travail et aussi en écoutant ceux qui savent faire. Les dirigeants politiques actuels n’écoutent rien et vous l’avez souligné. Ils sont incompétents et incapables de le devenir.
L’idée du quinquennat était de doubler le temps de présidence. De passer à 10 ans au lieu de 7 tout en laissant entendre que 5 ans suffisent. Ce qui est évidemment trop court . Et d’ailleurs encore faut-il trouver et élire la bonne personne. 7 ans est le timing minimum pour concrétiser à minima un programme politique relativement complet. Sans être trop ambitieux non plus. L’idée n’a pas fonctionné … la preuve en est avec le quinquennat et demi de E Macron. Et ça ne fonctionnera pas. Il faudra revenir aux fondamentaux et ré-accorder du crédit au septennat, quoi qu’en disent des « vieux barons Gaullistes » qui pour d’obscures raisons semblent préférer le chaos actuel que la sérénité.
Passionnante où révoltante où les deux à la fois, cette petite période de notre histoire nationale restera dans les mémoires et dans les livres … s’il existe encore des livres ?!
chantomaud
Normalement les élections législatives, dans la cinquième République, sont faites pour élire des députés.
Aujourd’hui la campagne diffusée sur toutes les chaînes de radios et de télévision contribue à voter pour un parti. Nous voilà revenus au temps de la troisième république !
La France régresse dans tous les domaines même dans ses structures profondes.
Mais rassurez-vous bientôt la France et d’autres pays seront gérées par l’IA.
Mais encore une fois, vous n’êtes pas obligés de me croire.